« Nous entrons dans une phase de milieu de cycle »
Bourse. Les actions devraient continuer à monter mais à un rythme plus lent.
Le Point: Quels éléments retiennent votre attention?
Olivier Raingeard : Après le fort rebond qui a suivi la sortie de pandémie, l’économie mondiale devrait ralentir au second semestre. C’est déjà acté en Chine, cela devrait l’être bientôt aux États-Unis. L’Europe se distingue grâce au secteur des services. Autre changement, les banques centrales devraient progressivement diminuer leurs programmes d’achat d’actifs. Si la BCE devrait rester très accommodante, l’inflexion de la politique monétaire de la Fed n’est plus qu’une question de mois. En cause, un rebond plus fort qu’anticipé de la croissance américaine et les pressions inflationnistes. Ces dernières s’expliquent en partie par des aspects transitoires, comme la hausse des prix des matières premières. Mais des facteurs plus persistants alimentés par le ralentissement de la globalisation sont susceptibles de générer un peu plus d’inflation, en particulier aux États-Unis. Enfin, les discussions sur de nouveaux plans de soutien budgétaire sont plus difficiles.
Cela peut-il hypothéquer la hausse des marchés?
de 5,5 %. Nous sommes entrés dans la phase dite de milieu de cycle.
Sur quels marchés et secteurs se positionner?
Nous restons surpondérés sur les actions. Nous avons récemment accru notre exposition au marché européen au détriment des Bourses américaines et émergentes. Nous préférons toujours les financières, la santé, l’industrie à l’énergie et à la communication
(voir graphique)
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