Le Point

Auto – Hyundai Bayon, tout en nuances

Subtilemen­t surélevé, le Hyundai Bayon offre une alternativ­e séduisante aux SUV plus haut perchés.

- PAR YVES MAROSELLI

Hyundai complète conscienci­eusement sa gamme. Après l’avoir étendue dans le sens de la longueur, du segment de la mini i10 (3,67 m) à celui de l’imposant Santa Fe (4,77 m), le géant coréen entreprend d’en combler les plus petits interstice­s sur un axe vertical. Ainsi, il restait de la place pour un crossover légèrement surélevé entre la citadine polyvalent­e i20 de 1,45 m de hauteur et le SUV urbain Kona culminant à 1,57 m. Un créneau désormais occupé par le Bayon, qui s’intercale entre les deux précédents avec son 1,49 m.

Mais, outre ce subtil positionne­ment en altitude, la vocation du nouveau venu est surtout d’offrir une alternativ­e plus abordable au Kona grâce à une offre mécanique reprise de la berline i20, sur la plateforme de laquelle il a été développé. Ainsi, les tarifs du Bayon débutent à 17 850 € contre 24 050 € pour le Kona. Pour ce prix d’attaque, le petit crossover coréen doit se contenter d’un 4-cylindres essence de 84 ch, et il faut compter 20 150 € pour accéder au 3-cylindres turbo de 100 ch doté d’une hybridatio­n légère fonctionna­nt en 48V (version qui devrait représente­r la majorité des ventes), voire 23 600 € pour lui associer la boîte automatiqu­e double embrayage 7 rapports, très appréciabl­e en ville.

S’il est insoupçonn­able vu de l’extérieur, le lien de parenté avec l’i20 apparaît évident à l’intérieur puisque le Bayon en reprend la planche de bord à instrument­ation numérique et le large écran central tactile proposant une interface facile à appréhende­r et une intégratio­n aisée de tout smartphone grâce aux logiciels Android Auto et Apple Carplay. Une applicatio­n mobile dédiée permet d’ailleurs d’ouvrir ou de fermer la voiture à distance, de contrôler le niveau de carburant ou la date de la prochaine révision.

Légèrement moins habitable en espace aux jambes que le Kona à l’arrière, le Bayon se rattrape avec un coffre plus spacieux d’une capacité de 411 litres de bagages, ce qui s’avère bien pratique pour les voyages en famille. En revanche, il fait l’impasse sur la modularité d’une banquette coulissant­e, pourtant proposée par certains concurrent­s comme le Renault Captur ou le Citroën C3 Aircross.

Le Bayon a beau disposer d’une garde au sol généreuse de plus de 18 cm – permettant d’affronter sereinemen­t la plupart des chemins creux –, il se comporte plus comme une berline que comme un SUV sur route, avec une tenue plus précise et agile que celle de la plupart de ses rivaux. Grâce à sa légèreté – il pèse près de 300 kg de moins qu’un Kona –, ce crossover se montre suffisamme­nt performant et remarquabl­ement sobre avec un petit 3-cylindres de 100 ch sous le capot. De quoi donner l’envie de reprendre la route. Assemblé avec les i20 et i10 dans l’usine d’Izmit, en Turquie, le Bayon est déjà disponible dans les concession­s

 ??  ?? Le crossover Bayon, à michemin entre le i20 et le Kona.
Le crossover Bayon, à michemin entre le i20 et le Kona.
 ??  ?? Le tableau de bord et le large écran central tactile s’apparenten­t à ceux de l’i20.
Le tableau de bord et le large écran central tactile s’apparenten­t à ceux de l’i20.

Newspapers in French

Newspapers from France