« Nous serons plus forts ensemble »
La rencontre s’est déroulée en présence d’une quarantaine de personnes. Les intervenants ont resitué le projet dans son histoire. Notre-Dame-des-Landes est la plus vieille lutte pour préserver un territoire naturel qui date d’avant celle du plateau du Larzac. Les opposants disent que l’aéroport de Nantes a encore de beaux jours devant lui. « L’aéroport international de Nantes a été classé meilleur aéroport européen en 2011 par les compagnies aériennes régionales. Il peut encore être amélioré sans extension pour accueillir plus encore à un coût raisonnable. La piste unique ne demande que des rénovations ».
« Nous accusons ! »
Campés sur les certitudes d’un énorme travail effectué sur le dossier Notre-Dame-desLandes, les coprésidents de l’ACIPA, à la manière de Zola, déclamaient dans un communiqué : « Maintenant, nous accusons ! ». A ce jour, il n’y a pas encore eu de réponse des intéressés, notamment la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) et la Chambre de Commerce et d’Industrie gestionnaire de Nantes-Atlantique.
Dans une lettre, Guillaume Garot a interpellé Jean Arthuis sur l’avenir des hôpitaux mayennais. L’ancien maire de Château-Gontier s’oppose à la constitution d’un Groupement Hospitalier de Territoire pour l’ensemble de la Mayenne.
Face à Jean Arthuis
Les Groupements Hospitaliers de Territoire ont vocation à coordonner et mutualiser les moyens hospitaliers pour permettre la meilleure offre de soins à l’échelle d’un territoire. « Vous traitez l’hôpital de Laval de maillon faible : les personnels soignants et administratifs, et les médecins apprécieront, eux qui s’investissent chaque jour », répond Guillaume Garot. « Il est cohérent, pour les Mayennais, de considérer l’offre de soins à l’échelle de toute la Mayenne, sans bien sûr exclure des coopérations avec les CHU des départements voisins. Plus forts ensembles : c’est ainsi que nous défendrons le mieux la santé de tous les Mayennais, pas seulement celle de quelques-uns. En matière de santé, je crois davantage au fédéralisme hospitalier qu’à l’égoïsme du repli sur soi ».