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La boutique Capucine ferme après 32 ans d’activité

- Guillaume Jeanne Magasin Capucine. Fermeture pour changement de propriétai­re le 25 juin. Grand déstockage. Nombreux vêtements disponible­s à prix cassés. Contact : 02.43.04.91.01

Josette Lesage, fondatrice de la boutique de vêtement Capucine, a décidé de stopper son activité le 25 juin prochain. Un déstockage est organisé jusqu’à cette date. Rencontre.

Vêtements femme

Aussi, après dix ans dans une boutique à Mayenne, Josette Lesage revient sur la commune de ses origines, Ambrières. « Je suis née ici. Ma grand-mère a tenu une épicerie dans ce village, l’une de mes tantes, également ». Elle trouve un emplacemen­t rue de Bouchevrea­u, une vieille cordonneri­e, où tout était à refaire. Elle décide de s’y installer et c’est ainsi que Capucine est créée. « J’ai commencé par les vêtements femme et enfant, puis, je me suis étendu à la layette. Ce qui comptait pour moi, c’était de proposer de la qualité, des choses qu’on ne trouvait pas partout ».

À deux pas de chez soi

Capucine connaîtra, fin des années 80 et dans les années 90, un succès important, que les autres commerçant­s connaîtron­t également. « Nous étions tous partenaire­s, on se soutenait les uns les autres, entre commerçant­s, mais également entre commerçant­s et clients », se souvient, émue, Josette Lesage. « Je n’ai jamais poussé mes clients à acheter quoi que ce soit, et c’était peut-être en partie pour ça qu’ils venaient ! ». Par la suite, l’activité commercial­e globale d’Ambrières déclinera. Des fermetures seront observées, ainsi qu’une raréfactio­n du public dans les rues. Le magasin Capucine sera lui aussi impacté. « Aujourd’hui, les gens pensent d’abord à prendre la voiture avant de regarder ce qu’ils peuvent trouver à deux pas de chez eux », estime Josette. Le réflexe voiture est devenu plus présent qu’autrefois. Par ailleurs, selon elle, Internet a pu contribuer « à générer un changement des habitudes de consommati­on ».

Réouvertur­e cet été

Malgré ça, la commerçant­e a été très heureuse de s’occuper d’une boutique Amborivera­ine pendant plus d’un quart de siècle. « J’ai des souvenirs innombrabl­es avec des clientes que je connais bien, des gens qui, pour la plupart, étaient super-gentils. J’ai connu des filles, devenues femmes, puis mères », détaille-t-elle. Josette a un petit pincement au coeur à l’idée de fermer. « J’ai 60 ans, et il est temps pour moi de m’arrêter, de prendre ma retraite. J’en profiterai certaineme­nt pour voyager, découvrir le monde ! ». Mais la fermeture de Capucine le 25 juin n’est en rien définitive. « Après des travaux qui seront réalisés cet été, Capucine rouvrira le 18 août. Une autre propriétai­re s’en occupera » et gérera le magasin à sa façon.

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