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Des chiens Black and Tan offerts à l’adoption pour la survie de la race

Samedi 4 juin, le chenil de La Roirie nous a ouvert ses portes. Janine Masson y élève avec une grande passion des chiens de meute de race Black and Tan.

- Contact : 02.50.45.90.60 ; jlb.pottier@gmail.com

En compagnie de Nadine Belzidsky, vice-présidente du club Black and Tan et de la propriétai­re, la visite a commencé par le chenil où Janinne Masson possède 150 chiens destinés a la chasse à courre. « La meute a été reconnue et certifiée en 1983 par la préfecture. Mes chiens sont comme mes enfants, d’ailleurs ils portent tous un nom. Ainsi je peux les différenci­er. Je leur consacre le plus clair de mon temps en ce qui concerne l’alimentati­on, les naissances ainsi que les promenades. Pour moi, ce n’est pas un travail mais une véritable passion » a confié l’éleveuse.

L’histoire de l’origine

Cette race est très ancienne, mais pratiqueme­nt inconnue en Europe. Elle n’a été reconnue que très récemment par la FCI*. On pense qu’elle descend du Talbot, communémen­t appelé chien courant anglais, qui fut importé en Amérique et utilisé longtemps pour la chasse à courre. Par la suite, le Talbot fut croisé avec le Virginia Fox Hond et le Bloodhound, donnant ainsi la naissance du Black and Tan.

En 1945, le club de la race a été fondé et ensuite reconnu. « Sa rareté en fait une race en voix de disparitio­n, c’est pourquoi je lance un appel à tous ceux qui souhaitent que la race perdure en créant des liens d’amitié car il est affectueux et fidèle et efficace pour la chasse. J’offre un chien à toute personne qui saura l’aimer », a souligné Janine Masson.

Conseils

C’est une race qui a inspiré le personnage de Pluto, le fidèle compagnon de Mickey. Facile à entretenir, ce toutou n’est pas agressif et supporte les rigueurs de l’hiver à l’aise sur les terrains les plus âpres et difficiles. « Toute personne souhaitant adopter un chien sera sélectionn­ée sur son aptitude à l’adoption. Je me réserve le droit de refuser ou non en fonction des bons soins prodigués à l’animal. Ce n’est pas un jouet, ni une peluche, mais un être vivant », a tenu à préciser l’éleveuse. *FCI : Fédération cynologiqu­e internatio­nale

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