6 Ornais interpellés
Le 1er juin dernier, de multiples interpelllations ont été menées dans le Bocage ornais pour de nombreux faits de vols de carburants et d’équipements. Le dénouement d’une longue enquête qui a démarré en Mayenne.
Entre les mois d’octobre 2015 et mars 2016, une recrudescence de différents vols concernant les carburants et les équipements de transports a été observée, principalement sur le département de la Mayenne, mais aussi en Sarthe, dans l’Orne et le Calvados. Au total, à ce stade de l’enquête, il a été établi que ce sont près de 80 faits qui ont été perpétrés par les intéressés auprès de particuliers et d’entreprises.
Réservoir des poids lourds
Des milliers de litres dans les réservoirs de poids-lourds en stationnement sur la voie publique ou dans l’enceinte d’entreprises ont été dérobés, ainsi que du fuel chez les particuliers. En outre des équipements ont été subtilisés (pots catalytiques sur des véhicules automobiles, remorques).
Une structure spéciale
Il s’agit de méfaits dont la fréquence est importante et inhabituelle. Face à cette situation, une structure dédiée a été mise en place de manière temporaire au sein du Groupement de gendarmerie de la Mayenne sous l’appellation Gelac (Groupe d’enquête lutte anti-cambriolages).
Les nombreuses investigations et rapprochements réalisés par les enquêteurs du Gelac, associés aux personnels des brigades territoriales, ont permis de faire progresser l’enquête au terme d’un long travail minutieux. Le 1er juin 2016, agissant dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par le juge d’instruction auprès du Tribunal de grande Instance de Laval, les gendarmes de la Mayenne ont procédé à l’interpellation de six personnes âgées entre 22 et 45 ans, résidant majoritairement dans le Bocage ornais.
Au terme des gardes à vue, l’enquête a permis d’établir que quatre des personnes interpellées ont participé à tout ou partie des faits qui leurs sont reprochés. Après présentation devant le juge d’instruction, les quatre individus ont été mis en examen. L’un d’eux a été placé sous contrôle judiciaire et les trois autres ont été placés en détention provisoire.
Quatre gardes à vue