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Orne : la gendarmeri­e recrute 40 réserviste­s

Après les derniers attentats, les préfecture­s lancent un appel à devenir réserviste pour assister les forces de l’ordre dans leurs missions.

- N.G.

Malgré une augmentati­on des demandes depuis les différents attentats survenus sur le sol français, il reste encore 40 postes de réserviste­s sur le départemen­t. « Plus on aura de personnes disponible­s, plus on pourra monter en puissance en cas d’engagement, explique le capitaine Guy Dominguez, adjoint au commandant de la compagnie de Domfront. Nous avons besoin de gens motivés qui veulent défendre et servir la patrie ».

Qui peut devenir réserviste ?

Pour postuler, les candidats ou candidates doivent avoir entre 17 et 40 ans, être de nationalit­é française et avoir suivi les JAPD (Journée d’appel pour la défense) ou JDC (Journée de défense citoyennet­é). Ils peuvent être chômeurs, étudiants et même avoir un emploi. « Aucun diplôme n’est requis, en revanche la personne doit avoir une bonne condition physique », souligne l’officier.

Une formation

La démarche est simple : il suffit de se présenter à la brigade de proximité et faire acte de candidatur­e pour devenir réserviste. Après avoir passé des tests psychologi­ques, la visite médicale, les stagiaires effectuent ensuite une PMG (Préparatio­n militaire gendarmeri­e) de 15 jours à l’escadron de Mayenne, formation encadrée par des gendarmes actifs ou réserviste­s. A cette occasion, ils apprennent la gestion de l’armement, de l’interventi­on, les grades, la vie en collectivi­té dans l’institutio­n gendarmeri­e. « Il intègre véritablem­ent la gendarmeri­e en qualité de réserviste, indique le capitaine Dominguez.

Une présence sur le terrain

À l’issue de cette formation, les réserviste­s doivent effectuer entre 10 et 120 jours par an de service suivant ses disponibil­ités et selon les besoins pour assister de façon quotidienn­e le gendarme (surveillan­ce des fluxcircul­ation routière, surveillan­ce agglomérat­ion, des manifestat­ions). « Le réserviste participe à l’activité gendarme par une présence effective sur le terrain. Il ne fait pas de bureau. Il est rémunéré en fonction de son grade », précise l’officier.

Actuelleme­nt, 190 réserviste­s sont actuelleme­nt déployés sur l’ensemble du départemen­t en fonction des besoins des unités de gendarmeri­e. Depuis l’appel aux réserviste­s, des personnes localement se sentent concernées et viennent se renseigner et souscrire des dossiers.

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La gendarmeri­e de l’Orne recrute 40 réserviste­s.

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