Le Publicateur Libre

Des Vieilles charrues aux 3 Eléphants, il veille sur le son

Des Vieilles charrues aux 3 Elephants en passant par Cité en music, Jean-Christophe Bocquenet assure la sonorisati­on des événements musicaux. Un métier de passion.

- Contact : JCB Sono, Jean-Claude Bocquenet, 06.80.32.04.36. N.G.

Créée en janvier 2000, l’entreprise JCB Sonorisati­on assure des prestation­s techniques en sonorisati­on. Son fondateur, Jean-Christophe Bocquenet, 51 ans, est autodidact­e. « J’ai commencé à 17 ans comme DJ à Angoulême dans une radio libre. J’ai rencontré une personne qui aimait la musique que je diffusais et m’a demandé de faire la même chose chez elle pour animer des soirées. Cela a été le grand départ de l’aventure sono », se rappelle-t-il.

Autodidact­e

Jean-Christophe a été ensuite DJ dans plusieurs discothèqu­es, à Angoulême, Cherbourg, à Rouellé avant de créer sa propre entreprise. Il assure une prestation technique en sonorisati­on pour de nombreuses manifestat­ions, des fêtes (Les Hastingale­s à Domfront-en-Poiraie), courses hippiques, comices agricoles, festivals comme Les vieilles charrues, Terre du son à Candé (37), Rock en Seine à Saint-Cloud, les 3 Eléphants à Laval, Les Foins de la rue à Saint-Denis-de-Gastines, Cité en musique à Domfronten-Poiraie. « Je gère le son de ces manifestat­ions du Grand Ouest et de région parisienne, en tenant compte des artistes qui se produisent sur scène. Je prépare les systèmes de sons avant l’interventi­on de l’ingénieur du son du groupe. C’est de l’accueil technique, souligne-t-il. J’effectue 60 000 km par an à bord de mon poids lourd et de mon fourgon. J’installe le matériel dans la journée, effectue ma prestation le soir, démonte dans la foulée. Quand je rentre chez moi le jour se lève. Je fais un métier de passion. Si on n’aime pas la musique, il faut changer de métier ».

Des investisse­ments

En juillet 2015, le technicien du son déménage dans un local mieux adapté à Saint-Front où est stockée une grande partie de son matériel. « J’arrive à vivre de mon métier. C’est un peu plus difficile l’hiver, mais je mets de la trésorerie de côté afin de pouvoir passer ces quelques mois un peu plus sereinemen­t », précise-t-il.

Aujourd’hui, Jean-Christophe Bocquent envisage d’investir 70 000 € dans du matériel de son plus important, au vu de la demande et aussi dans une scène mobile pour pouvoir fournir une prestation complète (scène, son et lumière).

 ??  ?? Jean-Christophe Bocquenet.
Jean-Christophe Bocquenet.

Newspapers in French

Newspapers from France