Des Vieilles charrues aux 3 Eléphants, il veille sur le son
Des Vieilles charrues aux 3 Elephants en passant par Cité en music, Jean-Christophe Bocquenet assure la sonorisation des événements musicaux. Un métier de passion.
Créée en janvier 2000, l’entreprise JCB Sonorisation assure des prestations techniques en sonorisation. Son fondateur, Jean-Christophe Bocquenet, 51 ans, est autodidacte. « J’ai commencé à 17 ans comme DJ à Angoulême dans une radio libre. J’ai rencontré une personne qui aimait la musique que je diffusais et m’a demandé de faire la même chose chez elle pour animer des soirées. Cela a été le grand départ de l’aventure sono », se rappelle-t-il.
Autodidacte
Jean-Christophe a été ensuite DJ dans plusieurs discothèques, à Angoulême, Cherbourg, à Rouellé avant de créer sa propre entreprise. Il assure une prestation technique en sonorisation pour de nombreuses manifestations, des fêtes (Les Hastingales à Domfront-en-Poiraie), courses hippiques, comices agricoles, festivals comme Les vieilles charrues, Terre du son à Candé (37), Rock en Seine à Saint-Cloud, les 3 Eléphants à Laval, Les Foins de la rue à Saint-Denis-de-Gastines, Cité en musique à Domfronten-Poiraie. « Je gère le son de ces manifestations du Grand Ouest et de région parisienne, en tenant compte des artistes qui se produisent sur scène. Je prépare les systèmes de sons avant l’intervention de l’ingénieur du son du groupe. C’est de l’accueil technique, souligne-t-il. J’effectue 60 000 km par an à bord de mon poids lourd et de mon fourgon. J’installe le matériel dans la journée, effectue ma prestation le soir, démonte dans la foulée. Quand je rentre chez moi le jour se lève. Je fais un métier de passion. Si on n’aime pas la musique, il faut changer de métier ».
Des investissements
En juillet 2015, le technicien du son déménage dans un local mieux adapté à Saint-Front où est stockée une grande partie de son matériel. « J’arrive à vivre de mon métier. C’est un peu plus difficile l’hiver, mais je mets de la trésorerie de côté afin de pouvoir passer ces quelques mois un peu plus sereinement », précise-t-il.
Aujourd’hui, Jean-Christophe Bocquent envisage d’investir 70 000 € dans du matériel de son plus important, au vu de la demande et aussi dans une scène mobile pour pouvoir fournir une prestation complète (scène, son et lumière).