Le choix de s’installer à la campagne
Les Ambulances Gorronnaises reçoivent les appels de particuliers, de pompiers, de médecins, d’infirmiers, d’hôpitaux, pour transporter des patients d’un endroit (le plus souvent le domicile de la personne) à un autre (un centre de soin, un hôpital, un médecin). Les deux gérants confient des missions aux chauffeurs ambulanciers, dans 2 ambulances (transport couché) et 11 véhicules assis. « Ce que nous trouvons de très intéressant dans ce métier, c’est le relationnel ». Pour des trajets pouvant aller de 20 à 300 km (jusqu’à Paris), avec une moyenne de 100 km autour de Gorron, il doit y avoir une bonne entente entre le chauffeur et le patient. Déçus par la ville, à l’intérieur desquels le métier d’ambulancier est très différent, beaucoup moins riche au niveau du contact humain, Nicolas et AnneSophie Daguerre voulaient absolument s’installer à la campagne. Être ambulancier suppose parfois d’être au contact de situations difficiles (maladies graves, blessures, accidents domestiques…). Les gérants font également taxi et transports scolaires occasionnels. notamment auprès de la sécurité sociale, qui paie la quasi-totalité de leur intervention, la société prospéra, passant de 6 salariés à 9. « Aujourd’hui, nous voulons nous agrandir et avoir des locaux plus confortables, aux normes », détaille AnneSophie Daguerre.
Rue du Maine, où elles sont encore actuellement, les Ambulances Gorronnaises sont divisées en deux sites. La surface est petite pour neuf salariés. « Nous n’avons pas de séparation des toilettes hommes-femmes. La salle d’accueil sert de salle de pause. De plus, même si nous tenons à garder un contact proche entre salariés et direction, il n’y a pas de zones séparées ! ».
Le nouveau site, en zone artisanale de la Bourdaisière, au niveau de l’ancien local de la CISE, permettra de pallier toutes ces difficultés. Il offrira aussi aux Ambulances Gorronnaises l’obtention d’encore plus de labels qualité, d’hygiène, et de certifications de désinfection.
Nouvelle embauche
Il offrira une surface de 3 600 mètres carrés, avec un parking devant, beaucoup plus propice pour l’accueil des patients, de la famille ou des personnes souhaitant obtenir des informations. Le changement de situation s’inscrit dans un projet plus ample.
« Pour le moment, nous prévoyons d’embaucher une personne supplémentaire, et peut-être aussi une secrétaire, qui pourra prendre les appels, et me décharger de cette tâche qui prend beaucoup de temps, alors qu’il reste beaucoup de choses à faire par ailleurs », précise Anne-Sophie Daguerre.