L’exemple bagnolais
Bagnoles-de-l’Orne, « station verte » depuis 2009, classée « Qualité tourisme », a obtenu
le classement « commune touristique » il y a quelques années. Suite à la réforme des stations classées et communes touristiques, elle perdra le statut de « station
classée de tourisme » fin 2017. Et devra batailler à nouveau pour le décrocher, notamment en obtenant le classement de son office de tourisme en 1re catégorie. Pour l’élu local, « le tourisme a besoin de bénévoles qui animent le territoire, mais l’office de tourisme est une affaire de professionnels ».
Avantages financiers
« Etre « station classée de tourisme », c’est demain être reconnu parmi les destinations d’excellence sur laquelle la France va s’appuyer dans le
cadre de son développement touristique », assure Olivier Petitjean, maire de Bagnolesde-l’Orne. La station thermale, qui bénéficie de ce classement depuis 1978, touche à ce titre des dotations importantes de l’Etat. « La commune compte 2 700 habitants, mais notre capacité d’accueil est de 12 000 habitants. La dotation globale de fonctionnement prend ce critère en compte », explique celui qui est aussi président de l’Union des offices de tourisme de l’Orne.
Selon Olivier Petitjean, « plus on va tendre vers une offre de qualité, plus le territoire va gagner en attractivité. Le touriste se fiche des frontières administratives et des réformes territoriales, ce qu’il veut, c’est qu’on l’accueille et qu’on le divertisse ».