Retour sur 35 ans de travaux de restauration de la chapelle St-Symphorien
La Ville de Domfront et l’ARCD ont organisé une manifestation samedi dernier, 20 mai autour des travaux de restauration de la chapelle Saint-Symphorien effectués depuis 35 ans.
Samedi 20 mai, au château, Jean-Philippe Cormier, président de l’ARCD (Association pour la restauration du château de Domfront) a présenté au public les travaux de restauration de la chapelle Saint-Symphorien et autres travaux effectués depuis 35 ans. « Ce projet de restauration est avant tout une aventure humaine, technique et intellectuelle à travers les différents chantiers organisés et mis en place par l’association. Les travaux ont réellement commencé en 1985, lors du vidage du comblement de la nef après la découverte d’une construction bien plus grande que prévue. De 1985 à 1990, des chantiers de jeunes bénévoles, l’été, ont permis de faire avancer la mise en valeur des vestiges. Au programme, taille de pierre, maçonnerie, restitution de parements et de contreforts », explique Jean-Philippe Cormier, avant d’ajouter « L’histoire de Domfront, c’est un résumé de l’histoire de France, plus particulièrement au Moyen Age ».
C’est au cours de l’année scolaire 1981-1982, sous l’impulsion de Gilles Susong, professeur de philosophie au lycée, qu’un projet d’action éducative (PAE) a commencé, mené par des professeurs et des élèves du lycée Auguste-Chevalier de Domfront.
En 1984, l’Association pour la Restauration du Château de Domfront (ARCD) a pris le relais, avec pour objectif la restauration, la mise en valeur et la promotion, non seulement des vestiges du château médiéval de Domfront, mais également de la ville et des environs.
Une des priorités de l’association était de mettre à jour et de restaurer la chapelle Saint-Symphorien érigée dans l’enceinte du château d’Henri 1er Beauclerc et enfouie sous des tonnes de terre.
Des visites guidées instructives
Au fil de la visite, trois intermèdes musicaux ont été proposés par le groupe Les Enchanteresses qui a interprété a cappella des oeuvres médiévales anglaises. Intermèdes fort appréciés des participants.
Appréciée également la miniexposition de pièces de monnaies médiévales retrouvées sur le site du château, de nombreux chapiteaux et une collection complète (23 numéros) de la revue Le Domfrontais médiéval, éditée par l’ARCD.
L’après-midi fut consacré à des visites guidées commentées par Jean-Philippe Cormier et son épouse Cécile où une centaine de personnes se sont succédé. « On ne se sert pas du patri- moine, on commence par le servir. Si on sert le patrimoine, il nous le rend », conclut le président de l’ARCD.
Petit retour en arrière