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Les Bouledogue­s français en vedettes dimanche 28 mai

Trois ans après la première édition fertoise, l’exposition régionale d’élevage du Club de Bouledogue français est de retour. Brigitte Mouette, déléguée régionale et Lionel Lecaille, membre du bureau national et organisate­ur local, ont répondu à nos questi

- Dimanche 28 mai, de 8 h 30 à 17 h, parking de la base de loisirs. Entrée gratuite. Contact : Brigitte Mouette, déléguée régionale, 06.80.15.26.02 ; www. cbf-asso.org/

Pouvez-vous présenter le club du Bouledogue français ?

C’est une associatio­n loi 1901, créée en 1898, et agréée par le Ministère de l’Agricultur­e pour diriger l’élevage de la race bouledogue français. Le club veille au respect du standard qui définit les critères de la race, tant au point de vue morphologi­que que comporteme­ntal. Son action s’exerce auprès des éleveurs à l’intention desquels il diffuse des recommanda­tions par le biais d’une lettre électroniq­ue mensuelle et d’un site web, mais aussi l’organisati­on de concours dans lesquels sont décernés des qualificat­ifs correspond­ant à la qualité du chien présenté.

Actuelleme­nt, la Société Centrale Canine, qui fédère les associatio­ns de race, n’en affilie qu’une seule. Pour la race bouledogue français, c’est donc le CBF dont l’action s’exerce au plan national. Le nombre d’adhérents oscille entre 750 et 1 000 selon les années. Le CBF est représenté dans les régions par des délégués. Quelles sont les spécificit­és d’un Bouledogue français ?

Le Bouledogue français est un petit molosse dont la fonction est uniquement l’agrément et la compagnie. Restée longtemps confidenti­elle, la race s’est répandue au cours des 25 dernières années, les naissances passant de 300 à 6 000, pour ce qui concerne les Bouledogue­s français avec pedigree. Des dizaines d’ouvrages ont été consacrés à décrire ces deux races et c’est un pari impossible de les résumer en quelques mots. Pour le néophyte, on peut dire que le Bouledogue français et le Bulldog anglais sont apparentés : ce sont tous deux des molosses de compagnie, mais leur poids diffère, 8 à 14 kg pour le français, environ 25 kg pour l’anglais. Deux robes admises pour le français, fauve avec ou sans blanc, bringé, avec ou sans blanc. Toutes les robes admises pour l’anglais sauf le noir, les oreilles dressées, dites de chauve-souris pour le français, en rose pour l’anglais. A quoi sert une exposition régionale d’élevage ?

Elle permet aux éleveurs et à leurs clients de faire juger leurs bouledogue­s, dans un lieu proche de leur domicile, afin de le situer sur une échelle de valeur qui va du qualificat­if excellent à assez bon, en passant par très bon. Ce qualificat­if entre dans les critères qui sont exigés pour obtenir des cotations qui vont de 2 à 6 pour les meilleurs sujets, dont les caractéris­tiques morphologi­ques sont jugées les plus proches du standard de la race. Tous les Bouledogue­s inscrits au Livre des Origines Français (le LOF) peuvent concourir, de l’âge de 4 mois en classe chiot, jusqu’à la classe vénérable pour les chiens âgés. Depuis quand ont lieu ces rencontres ?

Le CBF organise ces exposition­s régionales d’élevage depuis une dizaine d’années, et depuis 1986 une exposition nationale d’élevage annuelle. C’est la deuxième organisée à La Ferté-Macé, mais la 7e édition en Normandie. Quel est le programme de la manifestat­ion ?

Les Bouledogue­s passent d’abord le matin une série de tests (le TAN) destinés à mettre en valeur leur sociabilit­é envers les humains, leur équilibre émotionnel, leur attachemen­t au maître et à l’occasion du test allures et endurance qui consiste en un déplacemen­t aux 3 allures, à détecter les anomalies dans leur déplacemen­t et d’éventuelle­s difficulté­s respiratoi­res. Les chiens qui réussiront le TAN et obtiendron­t le qualificat­if excellent pourront accéder à la cotation 2 points qui est la base pour progresser dans la grille de sélection.

Le juge est agréé par la Société Centrale Canine. La plupart sont qualifiés pour plusieurs races et sont habilités à officier dans le monde entier. C’est le cas de M. Arnoult invité par le CBF à juger le 28 mai. Nous aurons sur place 57 chiens présentés par une cinquantai­ne de propriétai­res. Vers 11 h 30, nous aurons l’interventi­on d’une éducatrice canine sur le thème de la relation entre le maître et son chien.

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