« Pragmatique et rassembleur »
Le peuple doit-il être cohérent et donner une majorité au nouveau Président de la République ?
« Oui, pour que notre pays en complète mutation, dans un contexte de fortes tensions internationales, exposé à des risques majeurs, ait à sa tête un Président qui puisse exercer son mandat de manière cohérente.
Je plaide en faveur d’une majorité de projets et de progrès réunissant différentes sensibilités partageant un même socle de valeurs. Je m’engagerai avec conviction mais avec discernement et vigilance ».
Pour qui avez-vous voté le 23 avril et le 7 mai ?
« À titre personnel, sans faire d’appel particulier, je suis resté loyal à ma famille politique au 1er tour. Au soir du second tour, j’ai appelé à voter Emmanuel Macron, relayé en cela dès le lendemain par la majorité du Conseil municipal d’Alençon ».
Pourquoi vous faire confiance ?
« La confiance ne se décrète pas, elle se construit avec le temps par les actes que l’on pose et la constance des idées que l’on défend. On me qualifie souvent d’homme de terrain, de pragmatique, de rassembleur, de concret. Dans chaque projet, chaque situation j’essaie de mobiliser, sans esprit partisan, toutes les intelligences, toutes les énergies, tous les territoires au service d’un projet commun ».
Un adversaire politique que vous respectez ?
« Les hommes et femmes politiques, si l’on excepte ceux qui confondent intérêt personnel et intérêt général, méritent à mon sens pour leur engagement du respect. Celles et ceux qui usent à des fins privées de leurs fonctions d’élus doivent rendre des comptes à nos concitoyens et être définitivement privés du droit de les représenter.
Il y a d’autre part des élus ou ceux qui l’aspireraient à l’être qui prônent l’exclusion ou le rejet de l’autre stigmatisant les différences. Ils sont porteurs d’idées dangereuses pour notre République. Cela a été et restera une des principales motivations de mon engagement politique, combattre ces idées et convaincre celles et ceux qu’elles pourraient séduire que ce n’est pas le bon choix.
Parmi les adversaires politiques, je peux citer Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, ou dans l’histoire, la résistante Simone Weil ».
Quelle personne aimeriezvous (ou auriez-vous aimé, si elle est décédée) rencontrer ?
« Chaque personne est riche d’une histoire personnelle d’un parcours de vie. S’il me fallait ne retenir qu’un choix ce serait probablement Pierre et Marie Curie pour leur engagement. Deux destins croisés qui incarnent la quête de l’humanité, la recherche du progrès. Ils auront servi une grande cause permettant l’accès au soin pour tous. Je suis profondément attaché au principe d’égalité ». Votre devise ? « N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur » (Albert Einstein)
Combien coûte votre campagne ?
« Entre 33 000 et 34 000 euros, financée par un emprunt ».