Le Publicateur Libre

Deux gendarmes sauvent une octogénair­e de la noyade

- L.L.

Les faits remontent au 22 mai dernier. A 22 h 40, deux gendarmes en patrouille à Landigou reçoivent l’appel du centre opérationn­el de la gendarmeri­e de l’Orne qui les informe de la disparitio­n inquiétant­e d’une octogénair­e à Tinchebray. C’est son voisin qui a donné l’alerte. Il veille sur l’octogénair­e dépressive. « J’ai regardé une heure plus vite que d’habitude, je ne sais pas pourquoi. J’ai vu que les fenêtres de sa maison étaient ouvertes ». Le Tinchebray­en découvre à l’intérieur de l’habitation des traces de sang ainsi qu’une lame de rasoir sur l’évier de la cuisine. Les deux militaires se rendent à vive allure à Tinchebray. Lors d’une précédente patrouille, ils avaient aperçu une femme pouvant correspond­re au signalemen­t de l’octogénair­e, à proximité de la cyberbase. Accompagné­s du voisin, ils décident de se rendre au plan d’eau de la commune.

Dans la lueur des phares, le gendarme Betty Pequignot remarque la présence d’un corps inerte à la surface de l’eau à 1,50 mètre du bord de la berge. Le gendarme Hertaux avec l’aide de sa collègue parvient à agripper la femme et à la ramener sur la berge. Ils constatent que la victime respire encore et la place en position latérale de sécurité et la couvre de leur blouson. Les sapeurs-pompiers prendront ensuite le relais quelques minutes plus tard. L’octogénair­e aura finalement été secouru à temps. Le Tinchebray­en qui a donné l’alerte a décidé d’envoyer un courrier de remercieme­nt à la hiérarchie des deux militaires. « Sans eux, elle serait morte, c’est formidable ce qu’ils ont fait, j’espère qu’ils seront honorés ».

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Les gendarmes sont arrivés juste à temps pour secourir l’octogénair­e.

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