« Une nouvelle génération d’élus »
Le peuple doit-il être cohérent et donner une majorité au nouveau Président de la République ?
« Aucun candidat sur cette circonscription ne sera celui de la majorité du Président. Je ne suis pas de ceux qui se précipitent chez le vainqueur pour des postes. Si je suis dans la majorité, je me réserve la liberté de ne pas tout voter de ce que proposeront mes amis et si je ne suis pas dans la majorité je pourrai sans hésiter voter un texte du gouvernement si le projet me paraît bon pour la France et nos territoires ».
Pour qui avez-vous voté le 23 avril et le 7 mai ?
« J’ai parrainé François Fillon : qui d’autre l’a fait dans les candidats ? J’ai voté pour lui le 23 avril et pour M. Macron le 7 mai ».
Pourquoi vous faire confiance ?
« Parce qu’à 45 ans, un métier au contact de tous les habitants, parce que patron d’une PME, parce que père de famille j’ai la connaissance de ce que vivent les habitants de cette circonscription et que je vis au plus près d’eux. Mon expérience de viceprésident de la Région en charge des lycées et de l’enseignement m’amène à gérer un des budgets les plus importants (500 millions d’€ d’investissements sur 5 ans prévus par exemple) et à maîtriser les sujets essentiels de la formation.
Je fais partie de la nouvelle génération d’élus de Normandie dont l’Orne doit profiter pour changer la façon d’agir, plus simple, plus pragmatique, plus sincère.
J’ai analysé tout ce qu’a fait la génération précédente de bon et de moins bon et je saurai m’affranchir des vieux dogmes et des vieilles pratiques que les Français rejettent ».
Un adversaire politique que vous respectez ?
« Je respecte tout le monde et j’aimerais bénéficier du même traitement. Au final, ce sont les faibles qui manquent de respect ».
Quelle personne aimeriezvous (ou auriez-vous aimé, si elle est décédée) rencontrer ?
« Michel Platini pour qu’il me fasse rêver sur la grande époque de l’équipe de France de 1984. J’ai eu la joie à 12 ans, d’aller pour la première fois de ma vie au Parc des Princes lors d’un match quand il jouait, je m’en souviendrai toujours. L’équipe prenait plaisir à jouer, les joueurs étaient vrais et se donnaient pour le maillot. On ne parlerait évidemment que de sport ». Votre devise ? « Chacun a la charge de son âme, c’est en en prenant conscience et seulement à ce titre que l’on réussit son action collective » (Georges Pompidou).
Combien coûte votre campagne ?
« Un peu plus de 30 000 €. Elle est payée par des dons et le contribuable puisque l’État rembourse les frais de campagne et donc c’est par l’impôt des Français que nos campagnes sont payées. C’est pour cela que je fais attention à ne pas dépenser n’importe comment ».