Soli au Théâtre d’Alençon
La Scène nationale 61 a programmé le projet chorégraphique Soli de Mickaël Phelippeau, avec Renaud Mascret.
Sa couleur favorite : le jaune poussin. Son credo : l’art comme prétexte à la rencontre. Mickaël Phelippeau adore se glisser dans la peau des autres. Il engage sa démarche artistique sous le signe du partage.
Adepte de savoureux portraits chorégraphiques, il explore l’humain et pose avec humour la question de l’altérité. Un prêtre, un danseur traditionnel breton, des adolescents, des choristes amateurs, ou encore des personnes croisées sur le site de l’ancienne usine LU, constituent la palette de création du chorégraphe, à travers des expositions photographiques, des performances et des spectacles.
Jeux de voix
Dans la lignée de la pièce Chorus pour 24 choristes, Soli poursuit une recherche sur le lien entre corps et voix. Cette fois, le mode se veut plus intime avec une seule personnalité invitée sur scène : Renaud Mascret. Chanteur, choriste, mais aussi psychiatre, Mascret se prête en solo à une traversée subjective des grandes figures de l’histoire de la musique. Sa voix puissante de ténor nous promène des musiques de l’Antiquité jusqu’à la pop, en passant par le baroque et le romantisme.
Récitatif, aria, mélodie, bel canto, sprechgesang, opérette, comédie musicale, concert rock : tous les répertoires sont à l’honneur. De siècle en siècle, l’interprète construit une gestuelle changeante en fonction de l’évolution de sa voix. Mouvant, multiple, son corps incarne de manière personnelle ces divers chants dans un même embrasement.
Jeudi 16 novembre, 20 h 30, Théâtre d’Alençon. Tarifs : 20 € ; 13 €, - de 30 ans ; 10 €, demandeurs d’emploi. Billetterie : 02.33.29.16.96.