Le Publicateur Libre

Des milliers d’étourneaux dorment dans son jardin

Michel et Fabienne Maignan ont construit leur « petit nid d’amour » dans la campagne de Ceaucé. En revanche, depuis 4 ans, leur vie est devenue un cauchemar à cause précisémen­t des oiseaux qui ont élu domicile dans les bambous de leur jardin.

- Nathalie Guérin Retrouvez notre vidéo sur : actu.fr/le-publicateu­rlibre

Depuis 4 ans, Michel et Fabienne Maignan subissent les assauts de milliers d’étourneaux sansonnets dans leur jardin. Tous les soirs, à 17 h, ils assistent au même rituel. Les oiseaux effectuent un magnifique ballet dans le ciel avant d’aller se coucher dans leur plantation de bambous. « Les premiers étourneaux sansonnets sont apparus en 2013. Je me battais avec, mais comme ils n’étaient pas nombreux, je les supportais, explique Michel.

Maintenant, le couple n’est plus dans les mêmes dispositio­ns. La tolérance laisse la place à l’exaspérati­on. « Ces oiseaux font beaucoup de bruit et détruisent nos bambous avec leurs fientes. Dehors, on sent une odeur de volaille. C’est devenu invivable. On n’en peut plus », lance le Ceaucéen.

Pourtant, le couple tente tout pour les faire partir, tous les stratagème­s, toutes les ruses… pour retrouver son « petit nid douillet » construit avec amour. Rien n’y fait.

Appel à l’aide

Désemparé, Michel demande de l’aide à la mairie où le problème est pris très au sérieux. Sur ses conseils, il contacte le service Eau et Biodiversi­té de la DDT (Direction départemen­tale des territoire­s) qui, par le biais du technicien de la Fédération départemen­tale de défense contre les organismes nuisibles, lui indique quelques moyens pour faire fuir cette espèce d’oiseaux (voir l’encadré). « J’ai été déçu de la réponse parce que j’attendais une solution plus radicale. J’ai l’impression que ces personnes ne prennent pas suffisamme­nt conscience de l’importance de ce problème qui relève pourtant de la santé publique. Désormais, je n’attends plus rien. Je vais me battre avec mes moyens… » prévient Michel avec amertume.

« Une odeur de volaille »

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Michel Maignan avait posé un filet sur sa plantation de bambous mais les étourneaux l’ont déchiré.
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Les feuilles des bambous sont recouverte­s des fientes des étourneaux.

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