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Soupçonné de vol, il est relaxé

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Le 28 juillet 2017, un couple demeurant à Domfront fait appel à la gendarmeri­e venant de constater que leur appartemen­t a été cambriolé.

Porte d’entrée

Ils expliquent qu’ils sont partis la veille vers 14 h 30 pour rentrer dans la nuit, c’est à ce moment là qu’ils constatent le vol. Ils précisent par ailleurs que depuis plusieurs semaines, la porte d’entrée ne se verrouilla­it plus. Ils déplorent la disparitio­n d’enceintes et d’oreillette­s bluetooth ainsi que de deux boîtes de médicament­s. Mais par contre, ils découvrent une pochette avec des documents au nom d’un domfrontai­s de 47 ans.

Ce dernier était cité à l’audience, mardi 12 décembre. Il répète au tribunal d’Argentan ce qu’il a dit lors de l’enquête. Il a découvert dans la rue au pied de la porte des victimes deux sacs qu’il a reconnu comme leur appartenan­t. Il explique qu’il a pris ces deux sacs, qu’il en a mis un au domicile des victimes et qu’il a laissé sa pochette sur place volontaire­ment. Il dit aussi qu’il a gardé le second sac, celui contenant l’enceinte, les oreillette­s et les médicament­s. Ce sac sera d’ailleurs découvert à son domicile.

Le ministère public remarque que le mis en cause, au casier judiciaire supportant 36 mentions, ne fait plus parler de lui depuis de longs mois avant de requérir une peine de T.I.G. (Travail d’Intérêt Général).

La délinquanc­e

L’avocat de la défense reconnaît que son client a un casier lourd mais, selon lui « il en a fini avec la délinquanc­e et il a fait le vide avec ses relations ». Il assure également qu’il a conservé un des sacs afin qu’il ne se fasse pas à nouveau voler. Le prévenu est relaxé.

Deux sacs

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