« La lutte contre l’insécurité routière est notre priorité 2018 »
Janvier représente souvent l’occasion de faire le point sur les projets qui se concrétiseront en cours d’année. La Compagnie de Gendarmerie de Mayenne, en la personne du capitaine Jérôme Besle, a répondu à nos questions.
Quelles seront les priorités de lutte en 2018 ?
Nous continuerons de lutter contre l’insécurité routière et toutes les causes : conduite sous l’emprise de stupéfiants, d’alcool, excès de vitesse. Il nous faut être ferme, il y a des familles endeuillées par ce phénomène. Les autres objectifs sont de résoudre les affaires de cambriolage.
La menace du terrorisme
Enfin, nous combattrons aussi les attentats. Il faut les déjouer avant qu’ils n’aient lieu. Le terrorisme et la menace d’actes terroristes sont toujours d’actualité, malheureusement. Récemment, nous avons placé un important dispositif pour les fêtes religieuses de Pontmain.
Quels sont les effectifs de la gendarmerie de la compagnie de Mayenne ?
Nous sommes 139. La profession se féminise. Parmi nous on trouve 21 femmes.
Etes vous en phase de recrutement ?
Oui. Et nous le sommes encore plus qu’il y a quelques années. Il y a beaucoup de départs en retraite. Il ne faut pas hésiter, en cette période de chômage. La gendarmerie peut offrir des carrières évolutives, à toutes sortes de profils, de beaux parcours. Il y a différentes façons d’entrer dans la gendarmerie. L’une d’elle, en devenant volontaire (gendarme
adjoint volontaire), par exemple ou réserviste. On peut aussi passer directement le concours des sous officiers. Les qualités à avoir pour un gendarme sont d’être disponible, curieux, rigoureux, motivé. il faut aussi être à l’aise avec l’aspect militaire.
La participation citoyenne a récemment permis, à Azé, de placer en garde à vue des personnes possédant du matériel de cambriolage. Devant le succès de ce dispositif, d’autres communes ont-elles prévu de participer ?
Dans le Nord-Mayenne, le dispositif de la participation citoyenne est opérationnel à Saint-Ellier-du-Maine. Ce système a été mis en place après le constat que beaucoup de personnes n’osaient pas forcément appeler les gendarmes à partir du moment où ils voyaient quelque chose de suspect. Par peur de déranger, notamment. Mais les gens ne nous dérangeront pas, au contraire.
Participation citoyenne
La participation citoyenne est une vigilance partagée, une incitation à appeler le 17, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, dès qu’il y a quelque chose de potentiellement inquiétant. Et effectivement, dans un certain nombre de cas, comme récemment à Azé, la participation citoyenne donne de bons résultats.