Les gendarmes contrôlent son véhicule, il les outrage
Le 1er mars 2017, les gendarmes contrôlent un véhicule. Passé au fichier, il ressort que le contrôle technique n’est pas à jour, ayant expiré en mai 2016. Un des militaires informe la conductrice qu’il va retenir la carte grise. Le passager, un habitant de la Manche de 36 ans s’emporte alors et il l’outrage et l’insulte copieusement. La conductrice tente vainement de le raisonner. L’individu sort de la voiture, s’approche d’un des gendarmes. Il s’en approche si près que les militaires sortent leurs bâtons télescopiques, puis il remonte dans la voiture pour continuer sa litanie d’injures. Le gendarme victime des outrages dépose plainte. Ses collègues sont entendus et confirment le déroulement de la scène.
À la barre du tribunal d’Argentan, mardi dernier, le mis en cause reconnaît les outrages, tout comme il l’a fait lors de l’enquête. Il dit qu’il avait tous les papiers nécessaires à la circulation du véhicule et que le gendarme qui le contrôlait « ne voulait rien comprendre ». Il dit être « désolé, c’est la colère ».
Le ministère public retient dans cette affaire que le prévenu n’a pas accepté d’être verbalisé et que les gendarmes ont dû se mettre en « mode protection » au vu du comportement virulent de l’intéressé. Une peine de 100 jours-amende à 5 € est requise.
L’intéressé est condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis. Il doit également verser 500 € à la partie civile.