Engagés au 4L Trophy, ils veulent réaliser le rêve d’un enfant
Fertois de 23 ans, Valentin Davy s’apprête à participer au 4L Trophy 2018 avec deux camarades étudiants à Caen. Au-delà du raid, le trio s’est lancé ce défi afin de venir en aide à l’association Rêves, pour des enfants gravement malades.
En 2017, la 20e édition du Raid 4L Trophy avait réuni 1 450 équipages soit 2 900 participants issus de plus de 1 460 écoles. Le 15 février, ils seront à nouveau plusieurs centaines à prendre le départ de Biarritz, à bord de la mythique 4L, pour mettre le cap sur Marrakech. Un périple de 10 jours et près de 6 000 km sur les routes de France, d’Espagne et sur les pistes du Maroc.
Parmi eux, trois étudiants en Master 2 communication à Caen : Valentin Davy, 23 ans, de La Ferté-Macé ; Pierre Bourdais, 24 ans, de Cherbourg ; Pauline Cossé, 23 ans, de Granville. « Cela fait un an et demi que nous travaillons sur ce projet, explique Valentin. Pour valider notre futur diplôme, nous avons à orchestrer et diriger un workshop, à mener un projet collectif de A à Z. Nous avons donc choisi de participer au 4L Trophy qui est un raid étudiant à vocation humanitaire : l’objectif étant d’apporter des fournitures scolaires sur place au Maroc ».
Les trois jeunes ont donc lancé un appel et fait fonctionner leurs réseaux sociaux afin de collecter du matériel scolaire. Il leur fallait aussi faire de la prospection pour trouver des sponsors. « Nous avons évalué notre budget à 9 000 € et nous avons pu obtenir 1 200 € via une cagnotte en ligne, raconte le jeune Fertois. Nous avons également convaincu 16 sponsors pour nous soutenir, et notamment dans l’Orne, la société de menuiserie et d’ameublement de Saint-Martin-des-Landes ».
Du 15 au 25 février, l’équipage vivra donc cette grande aventure : Pierre au volant, Pauline comme co-pilote et à la logistique. « Pour ma part, comme on ne peut être que deux dans la 4L, je jouerai le reporter en parallèle, précise Valentin. Je partirai avec mon sac à dos et je prendrai l’avion pour les rejoindre sur place ».
Mais le projet des trois étudiants ne s’arrête pas là. « Notre équipe se différencie et nous sommes en partenariat avec l’association Rêves, détaille Valentin. Notre objectif est de pouvoir réaliser le rêve d’un enfant gravement malade avec les bénéfices réalisés au cours de ce périple. L’idée est de faire des économies sur notre budget afin d’y arriver ».
Depuis sa création en 1994, l’association a pour mission d’exaucer le rêve des enfants et adolescents très gravement malades. Elle est présente sur le territoire français avec 37 délégations départementales qui oeuvrent sur le terrain aux côtés des familles, des partenaires et des hôpitaux. Elle collabore avec une soixantaine d’établissements de santé qui lui transmettent les demandes de rêves formulées par les enfants et adolescents.
9 000 € de budget Rêve d’enfant