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La délinquanc­e générale en légère augmentati­on

- M. M.

L’inspection de la communauté de brigades de gendarmeri­e de Flers (Cob) a eu lieu lundi 22 janvier, à Tinchebray. Le chef d’escadron Laurent Caudan, commandant de la compagnie de Domfront, et le lieutenant Francis Néel, commandant de la Cob de Flers, ont fait le bilan de l’activité de 2017 devant les maires et les élus réunis à la médiathèqu­e.

Moins de tués sur nos routes

La Cob de Flers regroupe les brigades de proximité de Flers, Tinchebray et Athis-de-l’Orne. 24 gendarmes veillent sur la population. « 2017 a été riche en mouvement de personnels », remarque le lieutenant Francis Néel. A Tinchebray, trois militaires ont pris leurs fonctions en 2017 dont une nouvelle commandant­e. Deux gendarmes et un gendarme adjoint volontaire ont été affectés à Flers. La brigade d’Athis compte un nouveau militaire. « Il y a eu plus d’arrivées que de départs », note l’officier de gendarmeri­e.

L’année 2017 a été marquée par une légère augmentati­on de la délinquanc­e générale. « Mais il n’y a pas eu de fait judiciaire d’ampleur », constate le lieutenant Francis Néel. Les atteintes aux biens, qui comprennen­t notamment les vols, sont en hausse. Les gendarmes ont été confrontés à une série de cambriolag­es deux week-ends de suite, au mois d’octobre. « Nous avons eu affaire à des bandes organisées qui ont traversé la Normandie », explique le commandant Laurent Caudan. « Tout le monde doit être vigilant », ajoute le lieutenant Néel.

Les violences augmentent aussi sur le territoire de la Cob de Flers. « On ne sait pas pour quelles raisons », assure l’officier de gendarmeri­e. «A l’échelle de la compagnie, nous avons une baisse sérieuse depuis 3 ans », informe le chef d’escadron Laurent Caudan. Le taux de récidive diminue notamment grâce aux services d’une assistante sociale. « Elle très réactive ».

Si le nombre d’accidents est plus élevé en 2017 qu’en 2016, il y a eu moins de tués et moins de blessés sur nos routes. Un automobili­ste est mort sur le territoire de la communauté de brigades de Flers en 2017 contre quatre en 2016.

Le lieutenant Francis Néel a évoqué les grands événements de 2017. Le festival des Bichoiseri­es, sur le mont de Cerisy, la foire Saint-Denis, à Montilly, ou encore la Saint-Luc, à Tinchebray. Tout s’est bien passé. La Cob a pu compter sur des renforts de la compagnie. La foire Saint-Denis a mobilisé près de 70 militaires.

2017 a aussi été l’année de la création d’un comité des fêtes au sein de la Cob. « Le but est de nouer des relations avec les retraités et la population », indique le lieutenant Néel. Une course de parcours à obstacles sera, entre autres, organisée le 5 mai autour de Condé-sur-Noireau et Saint-Pierre-du-Regard.

Plus de proximité avec la population

En 2018, un dispositif expériment­al sera mis en place : la police de sécurité du quotidien. Cela passe par un meilleur équipement des militaires mais surtout par plus de contact avec la population. « Localement, nous avons devancé la réflexion avec le commandant de groupement », confie le chef d’escadron Caudan. Les militaires ont dû se réorganise­r pour être plus présents en journée. Le service de nuit a été mutualisé au niveau de la compagnie. Depuis septembre, la brigade de prévention et d’interventi­on nocturne compte deux équipes qui patrouille­nt de 19 heures à 5 heures. « Nous maintenons une qualité de service. Nous avons même réussi à gagner du temps sur les interventi­ons », assure le commandant de la compagnie.

Les élus ont pu poser toutes les questions qu’ils souhaitaie­nt. Il a notamment été question des horaires d’accueil du public dans les brigades de Tinchebray et d’Athis. Les gendarmes ont rappelé qu’une pré-plainte pouvait être remplie en ligne.

A noter que c’était la dernière inspection pour le lieutenant Francis Néel qui sera muté au cours de l’été comme le chef d’escadron Laurent Caudan.

Le député Jérôme Nury a tenu à remercier les gendarmes « de leur action quotidienn­e sur le territoire ». Et d’ajouter, « nous sommes attachés à la proximité. La mutualisat­ion ne veut pas dire éloignemen­t », revenant sur les heures d’accueil du public. L’élu a également évoqué le dialogue permanent qui existe entre les maires et les militaires.

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