Un nouveau BTS pour répondre aux besoins des chefs d’entreprise
Le lycée Guéhenno propose à la rentrée 2018 un nouveau BTS conçu par rapport aux besoins de main-d’oeuvre du bassin d’emploi du bocage.
Des chefs d’entreprise qui ne trouvent pas de candidats pour pourvoir à leurs offres d’emploi. Le constat est simple et concerne particulièrement 9 métiers dans le Bocage : Conducteur off set, conducteur de machine, usineur, technicien roboticien informaticien, maintenance, aide à domicile, chauffeur routier, concepteur emboutissage et découpe.
Il y a un an, la région Normandie a lancé, à Flers, une grande concertation réunissant élus, chefs d’entreprise, éducation nationale. Dans le bocage, le besoin de main-d’oeuvre est criant mais la qualification inadaptée.
Questionnaire auprès des entreprises
« Comment aller au plus vite avec des réponses concrètes ? » interroge le député Jérôme Nury à l’heure de présenter lundi, au lycée Guéhenno en compagnie du maire de Flers et président de Flers Agglo, Yves Goasdoué et de Catherine Meunier, conseillère départementale et régionale, le nouveau BTS de conception des processus de découpe et d’emboutissage (CPDE) qui sera mis en place à la rentrée 2018.
De nombreuses entreprises du Bocage ont ainsi répondu au questionnaire émis par la région et se sont engagées sur des processus d’apprentissage. « Nous avons besoin d’emplois qualifiés. Nous avons souhaité positionner Flers et le bocage comme un territoire avec des formations qualifiantes et nous avons eu une oreille attentive d’Hervé Morin. »
Emploi assuré
A la rentrée de septembre 2018, le lycée Jean-Guéhenno à Flers proposera ce nouveau BTS, le 4e de ce type en France, de conception des processus de découpe et d’emboutissage (CPDE). 12 places sont ainsi ouvertes aux élèves de bac technologique ou professionnel pour se former à la conception et à la réalisation d’objets durant deux années avec une grande partie en alternance. A la clé, des emplois assurés pour ces profils particulièrement recherchés.
« L’un de nos objectifs prioritaires et de faire régresser le nombre de demandeurs d’emploi. » martèle Yves Goasdoué, « nous ne sommes qu’au début du processus. On va essayer de mettre en place d’autres choses ».