« Nous avons besoin d’être rassurés »
La sous-préfète a rencontré aussi le maire. Elle a noté les projets qui vont émerger « pour pouvoir anticiper sur les besoins financiers et saisir les bons services ».
Entouré de ses adjoints, le maire de Lonlay-l’Abbaye, Christian Derouet a présenté les initiatives de la municipalité pour lutter contre la baisse progressive de la population et apporter les services du quotidien aux habitants (station-service communale, distributeur de billets, bar-boulangerie-bar avec appartements, terrains constructibles à 1 € le m2, transformation du POS en PLU, valorisation des bâtiments vacants…) ainsi que les projets en cours (aménagement du presbytère en un espace mutualisé de service au public, avec une salle de télétravail, une salle d’accueil public et associatif ainsi que les locaux de la mairie).
Des impératifs de délai
L’élu lonléen a également fait part de ses inquiétudes à propos du financement de l’aménagement du rez-de-chaussée de l’actuelle mairie qui sera transformé en salon de coiffure, avec un
appartement à l’étage. « Nous avons des impératifs de délai. Si nous voulons être prêts pour la fin d’année, il faut que les travaux commencent le 1er juin. Nous avons besoin d’être rassurés sur les taux de la DETR* le plus tôt possible pour savoir où nous allons ».
Pour Cécile Zaplana, la balle est dans le camp des collectivités. « Le calendrier est fixé. La commission des élus qui valide les conditions départementales de déploiement de la DETR a lieu le 9 février. L’appel à projets vous sera transmis autour du 12 avec un délai de réponses jusqu’au 30 mars. À partir du 13 février, nous sommes dans les starting-blocks pour recevoir les dossiers des collectivités, instruire les plus pertinents et pouvoir prendre l’arrêté au plus vite pour que vous puissiez lancer le processus de votre projet ».
Médecin et télémédecine
Dernier sujet évoqué lors de cet échange, la désertification médicale. « C’est un dossier qui nous tient à coeur, précise
le maire de Lonlay. Nous souhaitons récupérer la compétence santé pour faire appel à des cabinets spécialisés dans le recrutement de médecins. Notre pôle satellite est prêt depuis un an. Personne ne s’en occupe. J’ai demandé que ce dossier passe en conseil communautaire. La commune est prête à investir le moment opportun pour recruter un praticien libéral avec pourquoi pas l’apport de la télémédecine en relation directe avec des grands spécialistes. Si on n’a pas la compétence on ne pourra pas agir ».