Harcèlement et menaces envers son ex
Un Bagnolais a été condamné mardi à 12 mois de prison dont six ferme pour harcèlement et menaces de mort envers son ex-compagne.
Le 26 décembre 2015, une femme se rend à la gendarmerie pour déposer plainte. Elle relate qu’elle a vécu en couple avec le prévenu, un homme de 32 ans de 2005 à 2012. Un enfant est né de l’union, mais le père ne l’a connu que huit mois ayant été incarcéré ensuite. Elle explique que depuis sa sortie de prison en février 2015, elle a subi des menaces de mort de ce dernier. Elle précise que ce 26 décembre, il était entré dans son domicile sans y être invité, qu’il avait pris l’enfant avant de sortir. Elle l’aurait rattrapé, repris son fils, son ex-conjoint lui aurait alors donné trois coups de genou au visage après lui avoir attrapé la tête par les cheveux avant de la pencher en avant. Il lui aurait ensuite donné un coup de poing au visage. Elle dépose un certificat médical prescrivant cinq jours d’ITT (Interruption Totale de Travail) mentionnant un oedème à la joue droite et une trace de ripage à l’arcade droite.
Deux jours plus tard, elle signale aux gendarmes que le mis en cause, ayant appris qu’une plainte avait été déposée à son encontre, l’avait à nouveau menacée de mort.
Et à nouveau début 2017, le mis en cause menace et harcèle. A la barre, le mis en cause, un habitant de Bagnoles-de-l’Orne de 32 ans renouvelle ses aveux, il reconnaît l’intégralité des faits. Il explique que la victime ne lui donnait son enfant que lorsqu’il « pétait les plombs, quand j’étais calme elle ne me le donnait pas ». Il explique que la plaignante dit à son fils qu’il n’est pas son père, qu’elle veut lui faire changer de nom.
Hugues de Phily procureur mentionne un prévenu condamné à de très nombreuses reprises. Il requiert un an d’emprisonnement. Le prévenu interrompt ces deux plaidoiries et il doit, à deux reprises, être recadré par la présidente. L’avocate de la défense estime que son client a besoin d’un appui psychologique et demande qu’une peine plus clémente soit prononcée.
Il est finalement condamné à 12 mois d’emprisonnement dont 6 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve de 2 ans avec l’obligation de soins et l’interdiction de rentrer en contact avec la victime.
A son arrivée sur les lieux, les militaires constatent qu’un véhicule est immobilisé dans le fossé, sur le toit. Le conducteur, seul en cause, est toujours à bord de ce dernier. Il sort de son véhicule, aidé par les pompiers d’Ambrières-les-Vallées. Il n’est que très légèrement blessé au
Les gendarmes de Mayenne établissent plusieurs infractions, en plus de l’alcoolémie (non-mutation de carte grise, absence d’assurance) ; après vérification, il apparaît qu’il n’a jamais passé le permis de conduire et qu’il conduit ainsi… depuis 40 ans !