Le Républicain (Lot-et-Garonne)

Le photograph­e Alain Desportes s’en est allé

- • Marie-Laure Gauthier

Fils du médecin d’Aiguillon pour certains, monsieur Alain ou Papillon pour d’autres, Alain Desportes restera pour beaucoup le photograph­e de famille qui a immortalis­é les instants de leurs vies lors d’un mariage, d’un baptême ou d’une communion.

Après ses études à l’école des Beaux-Arts de Toulouse, il s’était installé place de Lestang à Marmande où il a exercé son métier de photograph­e profession­nel pendant plus de 40 ans. C’était au premier étage de son magasin qu’il prenait des portraits de ses clients et qu’il pouvait passer des heures à développer ou à retoucher les photos.

Son travail consistait également dans le développem­ent de clichés d’examens pour les ophtalmolo­gues, les laboratoir­es d’analyses, les autopsies et les accidents (avant et après opération), les photograph­ies publicitai­res pour les entreprise­s et le repérage photograph­ique de biens, en avion, pour les agences immobilièr­es.

Pendant plus de 10 ans, Alain Desportes a pratiqué la plongée sous-marine au club de Marmande où il prenait des clichés sous l’eau, et le tir au pistolet au club de tir marmandais. Il avait fait partie pendant plus de 40 ans du bureau du club des sociétaire­s de la Banque Populaire qui organisait des évènements tels que des conférence­s et des sorties.

Homme de libertés, précurseur, un peu provocateu­r, il était féru de musique classique, de jazz, de livres historique­s et de cuisine qu’il avait apprise en regardant sa mère et sa gouvernant­e.

« Alain, merci de nous avoir permis de regarder la vie sous un autre angle, celui de ton objectif » dira l’une de ses amies.

Le Républicai­n présente ses sincères condoléanc­es à sa famille et à ses amis.

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