Il faut réagir à Biarritz
Ce mois de janvier n’aura finalement pas apporté le coup de pouce sur lequel avaient misé les garçons du président Champeaud. Avec seize points en jeu, le FCG, au bout du compte, en aura récolté seulement quatre en dominant Andernos (1-0) et en partageant les points avec Seignosse (0-0) tandis que les Basques d’Anglet (1-2) et, samedi dernier, ceux de Bayonne (1-3) repartaient victorieux de Podensac.
Le retour de Fraigneau
De quoi interpeller le coach Sébastien Navarri, naturellement préoccupé par la situation : « C’est effectivement un bilan moyen à mi-championnat. On savait la poule difficile, mais il faut dire aussi que nous ne sommes pas épargnés par les pépins ». De son côté, l’un des artisans de la montée en R1, le défenseur Romain Fraigneau, de retour à ce niveau après 18 mois de galère, est revenu à l’issue du match sur ses sensations et son sentiment de frustration : « J’ai travaillé pour revenir en passant d’abord par la D2 et la R3. Physiquement, c’est encore un peu compliqué, mais en enchainant les matchs, ça va revenir, je ne suis pas inquiet » et d’ajouter « on a mal entamé cette rencontre, mais après le repos, on a mis tous les ingrédients pour forcer la décision. Au final, il y a de quoi être amer ». Même son de cloche du côté de l’entraineur du FCG qui nous a confié « qu’actuellement, nos entames de matchs nous pénalisent sans parler de la cruelle réalité de notre manque de réalisme ». Car, samedi dernier, les Sud-Girondins ont encore donné le bâton pour se faire battre lorsqu’une mésentente a propulsé l’Aviron Bayonnais sur orbite (13e). Si, Paul Nadiras gâchait une belle opportunité dès la reprise, il reprenait à point nommé de la tête un coup franc de Dupleix pour égaliser (50e). Dominateurs dans ce deuxième acte, les Sud-Girondins étaient pourtant punis deux fois par des contres basques tandis que le portier de l’Aviron préservait sa cage sur deux frappes de Kevin Loureiro et une tête de Sam Duvigneau pourtant particulièrement menaçantes.
Réaction d’orgueil ?
« On a une revanche à prendre sur Biarritz, on va vite voir si nous avons un brin d’orgueil» nous a confié Sébastien Navarri avant le déplacement au Pays basque (samedi, 20 h). Défait à l’aller (1-4), le FCG aura tout intérêt à obtenir un résultat chez une formation qui compte le même nombre de points sous peine de se voir décrocher au classement. « Il faut retrouver de la confiance et de l’efficacité dès mercredi en coupe (ndlr: hier face à Lège CF) pour se présenter dans les meilleures conditions à Biarritz » concluait Romain Fraigneau.