Dépassée, elle cherche de nouveaux propriétaires pour ses cochons
Elle rêvait d’ouvrir une ferme pédagogique. Mais son projet a capoté. Aujourd’hui, Aurélia se retrouve avec deux cochons sur les bras et une charge financière qu’elle ne peut assumer. Elle souhaite donner les deux gorets pour repartir à zéro, en compagnie de ses jeunes enfants.
❝ Ils ne sont pas un boulet, mais une charge morale et financière [...] Je suis au centime près AURÉLIA
L’histoire aurait pu être belle. Mais elle tourne, malheureusement, au cauchemar. A La Réole, Aurélia rêvait de construire une ferme pédagogique en permaculture. Avec son compagnon, elle avait notamment acheté deux cochons. Hélas, après leur rupture, le projet tombe à l’eau. La mère de famille se retrouve avec deux gorets sur les bras. Et ne sait plus quoi en faire. « Aujourd’hui, je suis complètement dépassée, confie-t-elle, des trémolos dans la voix. Les cochons mangent beaucoup. Il faut entretenir les clôtures. Moi, je n’ai pas assez d’argent pour tout ça... »
Aide-soignante à mi-temps à l’hôpital de La Réole, elle vit avec ses deux enfants, âgés de 6 et 7 ans, dans un mobile-home de 50m2, installé sur un terrain de 3 hectares. « Ça devait être un logement temporaire, le temps de faire construire, souffle-t-elle. Mais finalement, on y est restés. Rien ne s’est passé comme prévu. Ce mobile-home n’est pas conçu pour y vivre toute une vie. Ça vieillit mal... »
Son souhait : partir d’ici, prendre une location pour « repartir à zéro » avec ses pitchouns. Mais avant de vendre le mobile-home et le terrain, la Réolaise doit d’abord se séparer des deux cochons, Ophélie et Oscar. « C’est la première étape », glisse-t-elle, désabusée.
Un sentiment de culpabilité
Comme elle peut, Aurélia tente de prendre soin d’eux. « Ils ne sont pas un boulet, mais une charge morale et financière, complète-t-elle. J’ai dû investir dans une clôture. L’été, il faut prévoir une mare. Leur cabane n’a plus de sol. Pour les nourrir, je suis parfois obligée de prendre des conserves de ma propre réserve. J’achète des lots, en grande surface, dont la date limite de consommation est toute proche. Je suis au centime près. Et tout ça, sans compter les frais vétérinaires. Je n’arrive pas à les nourrir correctement. Passer dix fois par jour et voir les animaux qui crèvent la dalle, c’est affreux. Je dois vivre avec cette culpabilité. »
L’habitante de La Réole a bien essayé de passer par des associations. Hélas, toutes ses démarches se sont soldées par des échecs. « J’ai appelé au secours, se souvient-elle. On ne me considère pas comme un cas urgent car les cochons ont du terrain et que je fais ce que je peux pour les nourrir. Tout ça devient trop compliqué pour moi. Je n’en peux plus. »
Sa délivrance ne viendra que lorsqu’un personne voudra bien récupérer les deux cochons. « L’euthanasie, j’y ai pensé. C’est horrible... Mais je n’arrive pas à m’y résoudre. Et je ne veux pas les confier à quelqu’un qui veut les manger. »
■ Les personnes souhaitant récupérer gratuitement les deux cochons peuvent contacter leur propriétaire par courrier électronique à missaya33@live.fr
1/ Villeneuve-sur-Lot 49pts (153) 2/ Nérac 39pts (122)
3/ Léognan 30pts (36)
4/ Stade Bordelais 29pts (25) 5/ Pont-du-Casse 28pts (-3) 6/ Blaye 26pts (-25)
7/ Gradignan 24pts (-84)
8/ La Réole 20pts (-43) 9/ Vallée-du-Lot 19pts (-70)
10/ Stade Foyen 18pts (-111)
Prochains matchs :
13e journée le 11/02 :
Stade Foyen - Pont-du-Casse
Stade Bordelais - Léognan
Vallée-du-Lot - Gradignan
Nérac – Villeneuve-sur-Lot
La Réole - Blaye cette dernière est si fragile que le moindre faux pas peut leur être fatal.
Question : faut-il dès lors jouer avec le frein à main ? La réponse appartient au staff et ce dernier doit être assez torturé dès lors qu’il lui faut choisir une stratégie, sachant que tout peut être remis en cause lors de chaque journée.
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Pascal Darriet