Le Réveil (Édition Pays de Bray)

Une journée dédiée aux travailleu­rs

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Chaque 1er mai à Blangy-surBresle, la municipali­té organise une cérémonie à l’occasion de la fête du Travail sur la place de la mairie.

Un rendez-vous, sans revendicat­ion, qui rend hommage aux travailleu­rs.

Mercredi, en l’absence du maire Éric Arnoux, c’est sa première adjointe Annie Clairet qui a mené la cérémonie, en présence d’une soixantain­e de personnes : les membres du conseil municipal, la conseillèr­e départemen­tale Valérie Garraud, la gendarmeri­e, le club de majorettes, les musiciens de de l’harmonie municipale de Blangy et Bouttencou­rt, ainsi que les présidents de sociétés.

Une tradition à respecter

Après un dépôt de gerbes au pied du Monument aux Morts, une minute de silence a été observée en mémoire des personnes décédées sur leur lieu de travail, et de celles qui se sont battues pour les droits du travail.

« Il est important de se souvenir de son origine et de son sens profond, même lorsque nous célébrons cette journée avec des traditions telles que la remise du muguet » estime Annie Clairet.

Portant, au fil des ans, la journée perd un peu en intensité. Les travailleu­rs, à qui cette cérémonie est dédiée, sont de moins en moins nombreux.

« Sur notre bassin de vie, nous avons des ouvriers qui subissent les aléas du travail, notamment au niveau de la pénibilité, mais pas que ! » rappelle la première adjointe au maire.

Au niveau national et internatio­nal, de nombreux combats ont été ou sont menés afin de créer et d’améliorer les conditions de travail. « Dans le désordre et sans point final, j’ai listé quelques exemples de ces concertati­ons, compromis poursuit l’élue. et combats »

Elle cite :

• le droit à la formation,

• les aménagemen­ts du temps de travail, les 35 heures et les heures supplément­aires,

• les licencieme­nts aussi, hélas

• les contrats d’insertion profession­nelle,

• l’âge légal d’accès au travail,

• le harcèlemen­t moral sous toutes ses formes, la discrimina­tion, de sexe, de religion, d’apparence physique, et les contentieu­x, plus ou moins graves.

• les difficulté­s liées au handicap...

« Et je pourrais continuer longtemps encore » commente Annie Clairet, avant d’ajouter : « Pensons finalement à ceux qui sont morts pour et par cette cause ». Et de conclure : « Le brin de muguet signifie bonheur et épanouisse­ment, et je souhaite à tous le bonheur, plus particuliè­rement dans le domaine profession­nel pour une justice sociale, et le bonheur dans la vie quotidienn­e et personnell­e ».

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