Le Réveil (Le Réveil (Édition Bresle - Oise - Somme)

Deux parcours atypiques récompensé­s de la médaille du travail

À Forges-les-Eaux, comme il est de coutume le 1er mai, des administré­s se voient médailler pour l’ensemble de leur carrière. Ils étaient quatre cette année dont deux travailleu­rs au profil atypique.

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Le 1er mai, jour de la fête du Travail, n’est pas une journée comme les autres pour les travailleu­rs. Si des entreprise­s mettent à l’honneur, en interne, leurs collaborat­eurs assidus avec la médaille d’honneur du travail, quelques communes, dont celle de Forges-les-Eaux, organisent une réception afin d’honorer leurs concitoyen­s en leur remettant un diplôme symbolisan­t la longévité de leur carrière.

Nadège Bourdet (échelon Argent)

La promotion 2024 a vu quatre habitants de Forges et du Fossé récompensé­s. Christine Lesueur, maire de Forges-les-Eaux, a tenu à souligner la valeur du travail que l’on devrait inculquer aux plus jeunes dès leur scolarité. Zoom sur deux profils de carrière atypique.

C’est à 17 ans que Nadège Bourdet entre dans le monde du travail en tant que confection­neuse chez H&F à Forges-lesEaux. Elle y restera plus de vingt ans, jusqu’à la fermeture de l’entreprise, avant de continuer dans le même secteur d’activité durant 7 ans chez Mode passion à Buchy.

Un licencieme­nt l’a contrainte à changer d’orientatio­n. Ainsi, durant 3 ans, elle effectue de l’intérim chez Cocagne au Moulin d’Écalles avant de terminer sa carrière en tant que femme de ménage au domaine de Forges où elle est restée 12 ans.

Stéphane Trendel (échelon Vermeil)

Au moment d’évoquer son parcours, elle avoue que la confection était un métier difficile et usant : un mélange de stress et de rapidité avec des gestes répétitifs au quotidien. La retraitée a préféré la période au domaine de Forges pour le relationne­l avec les clients avec pour seul regret de n’avoir pas pu servir en salle. « Je suis fière de ma carrière et je pense avoir réussi ma vie », conclut-elle.

C’est en 1993 que Stéphane Trendel commence sa carrière chez Alcatel réseaux d’entreprise en tant que câbleur avant de passer technicien en 1995. L’entreprise lui permet de gravir les échelons au point qu’il évolue vers l’expertise. En 2015, sa société est rachetée par NXO France où il continue son ascension et devient chef de projet.

Depuis février dernier, il travaille au siège de la Matmut de Rouen en tant que responsabl­e technique de la téléphonie France. Un domaine qu’il connaît sur le bout des ongles.

« La société m’a permis d’avoir un plan de carrière au sein de l’entreprise. J’ai démarré comme câbleur pour finir chef de projet national pour de grands groupes. À 51 ans, ce poste à la Matmut est un nouveau challenge pour moi que je vais relever, car il est très intéressan­t », se réjouit-il.

Stéphane est ce que l’on appelle un bourlingue­ur. Au cours de sa carrière, il a parcouru l’hexagone en long, en large et en travers, effectuant au passage 60 000 km par an.

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L’Éclaireur-La Dépêche Nadège Bourdet et Stéphane Trendel ont tous deux été récompensé­s pour leur travail respectif aux côtés de deux autres récipienda­ires.

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