Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
Condamné, le maire lance un appel à témoin
A la suite du jugement rendu jeudi 7 septembre 2017 dans l’affaire qui l’opposait à NKM, le maire de Champignolles, Vincent Debraize, annonce son intention de se battre jusqu’au bout.
Faisant suite à la condamnation dont il a fait l’objet dans un jugement du tribunal correctionnel de Paris rendu jeudi 7 septembre (Ndlr : 3 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende), le maire de Champignolles (Eure), Vincent Debraize, annonce son intention de faire appel de cette décision et de se battre jusqu’au bout. Il était opposé à Nathalie KosciuskoMorizet qui avait porté plainte pour violences à son encontre.
Dans un communiqué adressé par son avocat Me Lachenaud, il crie à l’injustice. « Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement dans l’affaire relative aux faits qui se sont déroulés à Paris 5e arrondissement le 15 juin 2017. C’est avec un véritable sentiment d’injustice que j’ai pris connaissance de la décision du tribunal » .
Vincent Debraize considère n’avoir été, « ni entendu, ni écouté, comme je conteste l’empressement qu’il y a eu à me juger après avoir été mis en garde à vue. Je rappelle avoir été frappé ce jour-là et outragé verbalement sans qu’aucune suite judiciaire probante n’ait été donnée à ce jour. J’ai immédiatement régularisé un appel » .
Vincent Debraize martèle ce qu’il n’a eu de cesse de dire lors du procès et immédiatement après. « Je réaffirme mon entière et parfaite innocence. Je n’ai jamais frappé Madame Nathalie Kosciuzko-Morizet et n’en ai jamais eu l’intention. Les éléments du dossier seront examinés par la Cour d’appel de Paris » .
Le maire de l’Eure avance des témoignages qui n’auraient pas été retenus. « Plusieurs personnes, dont les témoignages figurent dans le dossier de la police judiciaire, ont confirmé l’absence de coup. La presse immédiatement après les faits a d’ailleurs relaté, sur la foi des déclarations d’un photographe AFP présent, avec une parfaite exactitude ce qui s’était passé : une altercation verbale suivie d’un malaise » .
Vincent Debraize revient sur les premières déclarations de la candidate LR. « Les constatations des pompiers et les premières déclarations de Madame Nathalie Kosciusko- Morizet auprès des enquêteurs confirment, bien qu’elle s’en défende, la réalité du malaise qu’elle a subi ce jour-là. Je rappelle que je suis présumé innocent et que personne n’a le droit de me présenter comme coupable » .
« Je réaffirme mon entière innocence » « Des déclarations qui confirment un malaise »
L’élu eurois « appelle toutes les personnes qui auraient été témoin des faits et qui n’auraient pas encore été interrogées par la police à se manifester auprès de mes avocats. Je garde l’espoir que ces nouveaux témoignages puissent apporter la preuve définitive de mon innocence. »
L’appel à témoins »