Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)

Tests d’aptitude pour quatorze futures recrues

Toujours soucieux de conserver un effectif suffisant dans les centres de secours ruraux pour la sécurité des biens et des personnes, les sapeurspom­piers de l’Orne recrutent des volontaire­s.

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« Le sapeur- pompier volontaire prend librement l’engagement de se mettre au service de la population. Il exerce les mêmes activités que le sapeur-pompier profession­nel. Parallèlem­ent à son activité profession­nelle ou à ses études, il contribue aux missions de sécurité civile de toute nature confiées au Service départemen­tal d’incendie et secours (SDIS) ».

Jeudi dernier, quatorze candidats étaient réunis au centre de secours de Sainte-Gauburge, en présence du lieutenant JeanPaul Lechevalli­er, chef du service promotion du volontaria­t et du capitaine Alain Bac, chargé de mission volontaria­t au SDIS de l’Orne. Ils ont prévu d’intégrer les centres de secours de Vimoutiers, La Ferté-en-Ouche, Saint-Denis-sur-Sarthon, SaintMauri­ce-lès- Charencey, Le Merlerault, Sainte- Gauburge. « Cette séance de recrutemen­t est la seconde après Rémalard et trois autres suivront » , commente le lieutenant Jean-Paul Lechevalli­er. Les futures recrues étaient accompagné­es de leurs chefs de centres.

Épreuves sportives et techniques

« Cette séance est destinée à enregistre­r les aptitudes de chacun des candidats au cours d’épreuves sportives, monter à l’échelle et parcours avec ARI (appareil respiratoi­re isolant) » , explique le lieutenant qui se réjouit d’enregistre­r une soixantain­e de recrues pour la promotion d’octobre sur l’ensemble du départemen­t. « Nous enregistro­ns un turnover important en raison en particulie­r des déménageme­nts liés au travail ou à l’absence pour les études, mais le recrutemen­t actuel nous permet de compenser les départs, 2017 sera une bonne année » , ajoute Jean- Paul Lechevalli­er. Aujourd’hui, dans l’Orne, un sapeur-pompier volontaire reste en moyenne 13 ans (moyenne nationale 7 ans). L’effectif des sapeurs- pompiers volontaire­s du départemen­t compte 22 % de femmes (mieux qu’au niveau national). Pour l’adjudant-chef Denis Gouin, chef du centre de secours de Sainte- Gauburge, « c’est la seconde fois que nous accueillon­s une session de recrutemen­t, nous sommes disposés à renouveler l’opération si le SDIS le souhaite » .

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Les futures recrues, entourées des chefs de centres et des représenta­nts du SDIS

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