Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
L’Orne placé au niveau de risque élevé
La préfecture de l’Orne vient de publier un communiqué indiquant que le département passe au niveau de risque élevé concernant la grippe aviaire. On vous explique ce qu’il en est.
e département de l’Orne vient de passer au niveau de risque élevé concernant l’Influenza aviaire hautement pathogène, plus connue sous le nom de grippe aviaire. En effet, à l’instar de l’Orne, l’ensemble du territoire est concerné par cette augmentation de risque.
LUne règle qui s’applique à tous
« Le passage en risque élevé renforce l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise sur l’ensemble du territoire les mesures de prévention », explique la préfecture de l’Orne.
Bien sûr, les professionnels de la filière sont concernés en premier lieu par l’application stricte des mesures de biosécurité. Mais ces recommandations s’adressent aussi aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement :
Claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (bassescours, zoos); aucune volaille (palmipède et gallinacée) ne doit entrer en contact direct avec des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel ; mise à l’abri et protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles ; équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide; interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs; interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu’au 10 avril ; restrictions aux transports d’oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.
Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et non commerciaux).
« Chaque détenteur doit rester vigilant »
« En outre, les mesures générales de biosécurité prévues dans l’arrêté du 29 septembre 2021 relatif aux mesures de biosécurité applicables par les opérateurs et les professionnels liés aux animaux dans les établissements détenant des volailles ou des oiseaux captifs dans le cadre de la prévention des maladies animales transmissibles aux animaux ou aux êtres humains continuent à s’appliquer», poursuit la préfecture.
❝ Elles comprennent, entre autres, la conduite en bande, une gestion des flux, le nettoyage-désinfection-dératisation, la surveillance, la gestion des litières et les lisiers, des parcours clôturés, un assainissement… PRÉFECTURE DE L’ORNE
Pour la préfecture, « chaque détenteur se doit de rester vigilant et maintenir des règles de biosécurité efficaces pour prévenir l’apparition de maladies réglementées. Chaque détenteur doit également veiller régulièrement à l’état de santé de ses oiseaux et alerter sans délai soit son vétérinaire sanitaire, soit l’autorité administrative compétente (DDETSPP) de l’apparition de symptômes cliniques ou baisses de production. »
❝ Pour trouver des idées, on s’inspire parfois de l’actualité nationale. C’est aussi un vrai travail de veille sur les réseaux sociaux et sur internet. On y regarde ce qu’il se passe à l’échelle locale. Parfois, on nous sollicite aussi. LES JOURNALISTES du Réveil Normand
DU CÔTÉ DES JOURNALISTES.
Vous avez déjà probablement aperçu leurs noms, en bas de page ou à la fin des articles. Les journalistes sont, bien évidemment, en première ligne lors de la conception du journal.
Le Réveil Normand compte trois journalistes, un alternant et un rédacteur en chef. Toute l’équipe est alors orchestrée par l’éditeur du journal, Laurent Rebours.
De la recherche d’information
Si on prend en compte chaque étape de fabrication, il faut en réalité un peu plus d’une semaine pour fabriquer un journal Le Réveil Normand.
Leur production démarre bien souvent le lundi après-midi, lors de la réunion de rédaction.
Les journalistes arrivent, à ce moment-là, avec quelques propositions de sujets qu’ils traiteront dans la semaine.
Du bouche-à-oreille, des bruits de couloir, des affiches placardées sur les murs, des paysages changeants…
En réalité, c’est tout un oeil attentif et curieux que porte le journaliste sur le monde qui l’entoure.
« Une fois la feuille de route établie, nous prenons contact avec les différents interlocuteurs que nous souhaitons rencontrer», explique la rédaction.
C’est ainsi que, jour après jour, le carnet de rendez-vous se remplit.
Entre le terrain et le bureau
Du mardi au vendredi, les journalistes alternent entre le terrain, où ils interviewent et prennent des notes et des photos; et le bureau, où ils rédigent leurs nombreux articles.
Pour ce faire, ils ont accès à une plateforme, qui leur permet directement d’entrer leur texte et d’insérer leurs illustrations, tout en ayant un aperçu du rendu final.
Aussi, tous les jours, l’équipe de journalistes s’attèle à faire paraître l’information sur le web et sur les réseaux sociaux. Des canaux qu’aujourd’hui, ils ne peuvent négliger.
Le lundi matin, de retour de week-end, l’heure est venue de boucler le journal.
Les journalistes relisent tous les papiers qu’ils ont écrits ainsi que ceux produits par les correspondants de presse durant le week-end. Ils les mettent en page petit à petit. Une fois prêtes, les pages sont envoyées à l’atelier.
Une journée pour boucler
C’est aussi le lundi matin que se tient la réunion de Une. Les journalistes et le rédacteur en chef choisissent alors les sept sujets à faire remonter en première page. C’est un brainstorming intéressant durant lequel chacun présente aussi son travail de la semaine.
Enfin, la mission des journalistes sur une production se termine par l’élaboration des affichettes. Celles-ci sont bien souvent posées à l’entrée des commerces et des points de vente. Là, il faut savoir être concis et choisir le sujet qui pourrait donner envie aux lecteurs d’acheter le journal.
Et en début d’après-midi… C’est reparti pour une nouvelle semaine !
C’est à près de 200 kilomètres de L’Aigle, plus précisément à Cherbourg, qu’est imprimé Le Réveil Normand.
C’est là-bas, en plein centreville, qu’est implanté la rotative de La Presse de la Manche, autre journal du groupe Publihebdos.
À l’abri des regards, comme enlisé au coeur d’une petite ruelle, nul ne se doute alors de ce qu’il se passe réellement derrière ces murs.
Pourtant, il suffit de franchir d’un petit pas le seuil de la porte de la rotative pour que l’odeur de l’encre effleure nos narines et que le bruit des machines résonne dans nos têtes.
En quelques chiffres
Ici, ce sont pas moins de 47 hebdomadaires qui sont imprimés chaque semaine, en plus des quotidiens de La Presse de la Manche, des magazines commerciaux et des divers prospectus. La rotative tourne alors sept jour sur sept, de 7h30 jusqu’à 6h, le lendemain matin.
Même si le résultat peut fluctuer selon la période de l’année, ce sont au total 2 tonnes d’encre noire, 1,3 tonne d’encre colorée et plus de cinquante tonnes de papier qui sont consommés ici toutes les semaines.
Grâce au travail des machines, mais aussi des équipes de mécaniciens, rotativistes et expéditeurs, ce sont jusqu’à 25 000 journaux qui peuvent être imprimés par heure.
Avant le papier, les plaques en alu
Revenons-en à votre journal préféré. C’est tous les mardis matin que se tient l’impression du Le Réveil Normand.
Les cherbourgeois reçoivent donc les pages, envoyées au préalable par la PAO, sur ordinateur.
C’est à ce moment qu’on procède à la première étape : le CTP, computer-to-plate (de l’ordinateur vers la plaque, NDLR.).
Les plaques offset, en aluminium, passent dans une machine dans laquelle un laser vient graver, sur sa surface imprimable, chaque page du journal, quatre par quatre.
« Chacune des plaques est donc à usage unique. Au sein de la rotative, on en utilise environ 2 500 par semaine. Elles sont toutes recyclées à la fin de l’impression », assure Jérôme Marchalant.
Après être passée au laser, la plaque est plongée dans un bain révélateur. C’est là qu’apparaissent enfin, sur la plaque, les pages à imprimer.
Celles-ci sont envoyées directement aux rotativistes qui insèrent les plaques unes à unes dans les grandes tours de la rotative.
Un parcours bien ficelé
Entre les rouleaux encreurs et les barres de moulage, c’est tout un chemin bien précis que suit, au lancement de l’impression, la bobine de papier. Au départ, cette dernière pèse 560 kilogrammes. Les encres pénètrent alors dans le papier, à tour de rôle. D’abord le bleu, après le magenta, puis le jaune et enfin le noir.
À toute vitesse, un gros rouleau vient tirer les bandes de papier. Le journal se forme peu à peu, juste au dessus de notre tête.
Son parcours se poursuit. Il est plié et fendu. Par petits paquets, les journaux arrivent dans la pièce d’à côté. D’un côté, certains sont enveloppés pour être distribués directement dans les boîtes aux lettres des clients. De l’autre, des petits tas se forment et sont étiquetés pour être envoyés aux revendeurs du journal.
En fin de chaîne, les transporteurs prennent en charge les journaux pour les répartir un peu partout, jusqu’au plus près de chez vous.
C’est ainsi que, le mercredi matin, vous découvrez une toute nouvelle édition du Réveil Normand.
❝ Nous utilisons du papier recyclé, issu d’une gestion durable des forêts. Nous sommes labellisés PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) et Imprim’vert. JÉRÔME MARCHALANT, CHEF DE PRODUCTION.