Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
DU CÔTÉ DE L’ATELIER.
Un couloir seulement sépare les journalistes de l’atelier de production. Là-bas, c’est toute une équipe de sept personnes qui s’érige comme intermédiaire entre le travail des journalistes et l’impression du journal.
La publicité et la mise en page
«À l’inverse des journalistes et des commerciaux, nous ne sommes jamais en contact avec les clients et les lecteurs », informe Catherine Girard, responsable de la publication assistée par ordinateur (PAO).
Tout au long de la semaine, l’atelier se divise en deux pôles. D’un côté, il y a bien évidemment tout un travail de mise en page. C’est effectivement une fois les articles et les pages envoyés à l’atelier qu’il est possible de gérer la maquette du journal, de coordonner et de caler les éléments entre eux.
D’un autre côté, certains oeuvrent sur la
composition publicitaire. Ils reçoivent alors la commande que les clients laissent aux commerciaux afin de faire paraître une publicité dans le journal.
«On positionne la publicité et, une fois tout cela terminé, on envoie les pages à l’imprimerie », souligne la responsable PAO.
Ils sont en charge de 9 journaux
Au total, ce sont neuf journaux qui vont pasaine, ser, chaque semdans les mains de l’atelier à L’Aigle. En plus du Réveil Normand, l’équipe intervient sur Le Perche, L’Orne Hebdo, La Gazette du Val d’Oise, Le Journal de l’Orne, Les Nouvelles
❝ Là, c’est davantage un travail de design graphique. On créé les publicité s avec des logiciels comme Photoshop, Illustrator et InDesign.
CATHERINE GIRARD,. RESPONSABLE PAO.
de Falaise, L’Action L’Écho, La Dépêche de Verneuil et La République de Seine et Marne. Le lundi, elle enchaîne deux bouclages. Ces derniers se comptent au nombre de trois les mardis, et de quatre les mercredis. «En fin de semaine, c’est surtout de l’anticipation», ajoute Catherine Girard. C’est donc un travail de grande ampleur, dans lequel l’organisation et le respect des deadlines sont essentiels. Pour faciliter le tout, le métier évolue d’année en année, avec notamment de nouveaux outils. Il y a quelques décennies encore, le journal se montait avec des ciseaux et du papier. Le passage du journal à l’atelier est donc primordial. Il est en fait le tout dernier maillage avant l’envoi « du feu vert » et l’impression du journal.