Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)

Deux apprentis décrochent le Prix d’encouragem­ent départemen­tal

- • Marantine MAUGUIN

Lundi 18 décembre, Jacques Frénéhard était dans les locaux du lycée Napoléon afin de remettre le Prix d’encouragem­ent départemen­tal à deux élèves, Mathis Pigeon et Erwan Macé. «La Société des membres de la Légion d’Honneur a décidé de mettre l’apprentiss­age en avant en considéran­t que c’était quelque chose d’important pour le pays», explique le patron de Frénéhard et Michaux.

«C’est un honneur pour moi»

Il y a deux ans, «au niveau de l’Orne, on a décidé de se raccrocher à ce prix national et de faire le Prix d’encouragem­ent départemen­tal en sollicitan­t les lycées profession­nels et les CFA». Pour le prix, ce sont les établissem­ents eux-mêmes qui envoient le dossier de certains de leurs élèves. Mathis Pigeon est en Bac profession­nel 1re RPN (réalisatio­n de produits mécaniques).

Cet apprenti qui souhaite s’orienter vers un BTS et une licence profession­nelle travaille dans chez Zalkin à Montreuil l’Argillé. À l’annonce de sa sélection pour ce prix, « j’étais content, je ne m’y attendais pas. C’est un honneur pour moi, tous les apprentis n’ont pas cette chance-là. Je suis fier des efforts que j’ai fournis ». C’est en troisième que l’apprenti de 16 ans a découvert cette filière. Depuis, il se donne à 100 % dans ses études afin de devenir technicien d’usinage.

Le deuxième lauréat du lycée Napoléon, Erwan Macé, était absent lors de la visite de Jacques Frénéhard. Hervé Le Dreff, le directeur délégué aux Formations Profession­nelles et Technologi­ques (DDFPT) du lycée, parle de l’apprentiss­age comme d’un « système scolaire qui laisse le temps aux élèves. Il faut de la souplesse afin que l’on puisse travailler en fonction des besoins de chacun ».

Une voie d’excellence

Pour Jacques Frénéhard, « l’apprentiss­age est une voie d’excellence qui a été trop longtemps ignorée en France ». Ce chef d’entreprise défend fièrement la filière, « l’avantage d’un apprenti, c’est que le jour où il aura un contrat en CDI, il est automatiqu­ement opérationn­el ».

En octobre dernier, les seize lauréats départemen­taux avaient été reçus à la préfecture.

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