Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
Comme son frère, Amaël est né dans un camion de pompier
Anaïs Blin, a donné naissance à un petit garçon ce dimanche 31 décembre 2023 à 23 h 36. C’est entre Le Mans et Alençon, dans un camion de pompier qu’Amaël est né.
À peine arrivé sur Terre, Amaël est né dans une situation particulière. Prévu pour le 2 janvier 2024, le petit bonhomme ne tardera pas à pointer le bout de son nez.
C’est entre Le Mans et Alençon, dans un camion de pompier qu’Amaël est né.
Quel veinard, il pourra raconter à ses copains plus tard, sa naissance dans un camion de pompier !
Une tout autre histoire pour sa maman, Anaïs, qui, elle, n’en ai pas à son premier accouchement dans un camion de pompier. Elle nous raconte.
« Deux à la maternité, deux dans un véhicule »
Maternité d’Alençon, chambre 117, ce mercredi 3 janvier, Anaïs rhabille son fils.
Le bébé vient de faire son dernier contrôle avec le pédiatre avant de rentrer découvrir le cocon familial.
La mère et son enfant vont pouvoir retourner à leur domicile l’après-midi.
C’est à ce moment-là que nous sommes allés à la rencontre d’Anaïs.
Déjà mère de quatre enfants, quatre garçons, le troisième de la fratrie, Maélann est lui aussi né « sur la route de Saint-Paterne » avance Anaïs.
Ce n’était donc pas une nouveauté pour la jeune maman.
« Sur quatre accouchements, j’en ai eu deux à la maternité et deux dans un véhicule », s’amuse-t-elle.
En ce qui concerne Amaël donc, cela est allé également très vite, lui non plus n’a pas attendu l’hôpital.
« Je savais qu’il arrivait »
Le matin, Anaïs sentait de simples contractions, « Ce n’était pas alarmant, c’est ma quatrième grossesse, pour moi ce n’était pas des contractions de travail », décrypte-t-elle.
Rien à signaler dans la journée, jusqu’au soir.
Alors qu’Anaïs s’apprêtait à dormir, « Les contractions sont revenues très rapidement et beaucoup plus rapprochées. Au moment d’appeler les pompiers, j’ai compris que ça commençait vraiment à être urgent », ajoute la maman d’Amaël. Installée dans le camion des pompiers, Anaïs est contrôlée. « J’avais déjà un col ouvert à 4, pour eux ça allait être rapide ».
Le camion prend la direction du Mans, avant de comprendre qu’Amaël en avait décidé autrement. Demi-tour, direction Alençon, Anaïs perd alors sa poche des eaux. « J’ai dit au médecin que je sentais sa tête. Je savais qu’il arrivait ». Amaël, 3,150 kg est né. Un joli prénom donné instinctivement. « C’est vrai que j’avais réfléchi à des prénoms le long de ma grossesse, mais aucun ne s’est dégagé. Puis, au moment où mon fils est né, les pompiers m’ont demandé comment je voulais l’appeler, et Amaël est sorti comme ça ».
Au final, Anaïs et Amaël se portent très bien, de quoi bien commencer cette nouvelle année 2024 !