Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
Objectif pour 2024, maintenir la collecte de sang à flot
A la salle Michaux, les voeux « Bonne année et bonne santé », prennent tout leur sens.
En effet, pas de répit pour l’Établissement Français du Sang (EFS) et l’association des Donneurs de sang bénévoles de L’Aigle.
L’écologie s’invite aux collectes
Mercredi 3 janvier, juste après les fêtes, ils ont une nouvelle fois organisé une collecte de sang.
Une session qui s’est déroulée sans accroc, aussi marquée par une petite nouveauté. «A la demande de l’EFS, nous ne distribuons plus des bouteilles en plastique, mais des gobelets en carton », explique Christian Cauchois, président de l’association. D’habitude ce sont près de cent bouteilles d’eau qui étaient distribuées chaque mois. Un tournant écologique donc qui vise à faire une bonne action tout en réduisant au maximum ses déchets.
93 donneurs en janvier
Chose qui n’a, bien au contraire, pas découragé les donneurs. Ils étaient93 à avoir fait le déplacement ce jour-là.
Parmi eux,six ont commencé l’année en faisant leur tout premier don. Un bon score pour commencer 2024 sous les meilleurs auspices.
« Nous espérons faire aussi bien, voire mieux que l’an dernier », s’accorde le président des Donneurs de sang bénévoles. Entre janvier et décembre 2023, ce ne sont pas moins de 1 000 poches de sang qui avaient alors été collectées. Pour ce faire, les collectes mensuelles reprennent à la salle Michaux et l’EFS pourra aussi compter sur une collecte à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) et une autre au lycée Napoléon.
Ils veulent maintenir la collecte à flot
Pour maintenir chacune de ces opportunités de récolter du sang, il va cependant falloir faire face à une difficulté de taille. L’EFS rencontre un réel manque de personnel à l’échelle nationale. Si, localement, aucune collecte n’a jusqu’alors été annulée, certains médecins et infirmiers manquent parfois à l’appel. «C’est arrivé à trois reprises en 2023. Un médecin absent, ça cause une vingtaine de poches de sang en moins», assure Christian Cauchois.
Quoi qu’il en soit, il faudra aussi l’entière mobilisation de la population, car, plus que jamais, le don de sang change la vie des malades. Un don permet de sauver trois vies.