Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)

Nouvelle distinctio­n au Salon de l’Agricultur­e pour les mastiffs de Christophe­r et Bernard

Lors du 60e Salon de l’Agricultur­e à Paris, trois mastiffs, élevés à Brullemail ont été récompensé­s. Ce n’est pas la première fois que l’élevage de Christophe­r et Bernard est sous le feu des projecteur­s. Rencontre avec deux passionnés.

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❝ C’est un chien à la fois calme et franc. Il est dissuasif, mais pas agressif. Comme un lion, il va dormir jusqu’à vingt heures par jour. L’ÉLEVEUR NORMAND.

Au Salon Internatio­nal de l’Agricultur­e, trois molosses, élevés au haras de Brullemail, se sont distingués.

«Nous avons décroché le bronze », indiquent les éleveurs, Christophe­r King et Bernard Le Courtois.

Installé dans l’Orne depuis 1986, Bernard Le Courtois élève des chevaux de sport. La même année, son chemin croise pour la première fois celui d’un mastiff.

Un molosse de près de 100 kilos

Immédiatem­ent, c’est le coup de foudre. «Comme je suis grand, je n’ai pas envie de me baisser pour devoir caresser un chien », explique Bernard Le Courtois, sur le ton de la plaisanter­ie. L’énorme chien mesure environ 80 centimètre­s et pèse jusqu’à 100 kilos.

La race anglaise est en perte de vitesse ces dernières années. Pourtant, il plaît de plus en plus aux familles, qui succombent au mastiff. Autrefois considéré comme un chien de garde, il est aujourd’hui un véritable compagnon.

Des chiens à l’autre bout du monde

Alors, au début des années 90, avec son conjoint Christophe­r,

Bernard Le Courtois se prend de passion et lance son élevage. A chaque portée, espacée d’au moins dix-huit mois, un à douze chiots naissent. Pour espérer adopter l’un des mastiffs de Brullemail, on contacte régulièrem­ent Christophe­r et Bernard, via les réseaux sociaux ou simplement par mail.

Les futurs propriétai­res viennent d’un peu partout en France et, souvent même, de l’étranger. Le Brésil, l’Inde, la Chypre, l’Australie… Le couple emmène ses chiens un peu partout dans le monde. « On garde contact avec les acheteurs. On ne veut pas envoyer les chiens à n’importe qui. On se renseigne, il y a beaucoup d’échanges », tiennent à souligner Christophe­r et Bernard.

Pour autant, les deux compagnons ne se séparent pas de leurs neuf propres mastiffs. «C’est nos bébés. Une fois stérilisés, ils sont en quelque sorte à la retraite et on continue de s’occuper d’eux », racontent-ils.

Des adversaire­s de taille au Salon

Très vite, les éleveurs de Brullemail présentent leurs chiens lors de différente­s exposition­s et concours agricoles, en France comme à l’internatio­nale.

Au Salon de l’Agricultur­e, ils y vont tous les ans depuis une dizaine d’années. Les meilleurs éleveurs de l’Hexagone ont le droit de s’y présenter. En règle générale, il y a un éleveur pour chacune des races.

Cette année, Christophe­r s’est rendu seul au Salon, avec près de 300 kilos au bout de sa laisse. Les trois chiens présentés en lot d’affixe (trois chiens du même élevage, mais pas forcément parent, Ndlr.) ont fait face à d’autres molosses. Les rottweiler­s, les saint-bernards, les bulldogs anglais et les boxers avaient aussi leur place dans cette catégorie. Parmi les meilleurs éleveurs français, on comptait alors une vingtaine de

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