Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)
L’aide alimentaire a déménagé aux abords de l’école Victor Hugo
Au même titre que Les Restos du Coeur, le CIAS (centre intercommunal d’action sociale) de L’Aigle propose une aide alimentaire. Cette dernière est ponctuelle aux bénéficiaires. Elle est destinée aux personnes et aux familles en situation de précarité.
Fini les locaux vétustes
Autrefois hébergée dans des locaux devenus obsolètes, l’aide alimentaire accueille désormais, et depuis le 2 avril, ses bénéficiaires dans un bâtiment de stockage désaffecté de l’école Victor Hugo.
« Ce nouveau local, mis à disposition par la Ville et la Cdc, était attendu depuis des années », admet alors Nathalie Lenotre, présidente du Cias.
Plus lumineux et surtout de plain-pied, ce nouvel espace de 82 m² permet une meilleure manutention des denrées et un meilleur accueil pour les bénéficiaires. De quoi améliorer grandement les conditions de travail de Cécile Salou, chargée de distribution et agent référent de l’aide alimentaire. Tous les matins, c’est elle qui prépare les colis pour une distribution sur rendez-vous dans l’après-midi. « On essaie de s’adapter aussi au régime alimentaire et aux goûts de chacun », expliquet-elle.
Produits frais, légumes, viande et autres denrées alimentaires parviennent alors de différentes collectes, de la Banque alimentaire, mais aussi des dons de l’hypermarché Leclerc et de la participation de la collectivité.
Tout un travail de prévention, concernant l’hygiène, est aussi réalisé avec, par exemple, des protections menstruelles gratuites et en libre accès.
Un projet à 40000 euros
Pour rappel, ce service est ouvert aux habitants du territoire de la Cdc, sous réserve de conditions d’éligibilité étudiées lors d’un rendez-vous avec une assistante sociale. L’an dernier, 351 familles, soit 838 personnes dont 412 enfants ont bénéficié de l’aide alimentaire. Cela représente pas moins de 41 000 repas offerts.
Les bénéficiaires sont chaque année de plus en plus nombreux. « On voit de plus en plus de personnes âgées, dont la retraite ne suffit plus. Mais aussi des étudiants, des travailleurs précaires… », liste Emilie Ozanne, responsable du service.
Le coût de travaux, réalisés pour la plus grande partie en régie par les services techniques des pays de L’Aigle, s’élève à 40 000 euros. « Ce déménagement s’inscrit aussi dans une démarche environnementale. Plutôt que de reconstruire de nouveaux bâtiments, on va réhabiliter et réutiliser des locaux existants », informe Jean Sellier, président de la Cdc.