Le Réveil Normand (Eure / Eure-et-Loir)

L’aide alimentair­e a déménagé aux abords de l’école Victor Hugo

- • Thomas ADAM

Au même titre que Les Restos du Coeur, le CIAS (centre intercommu­nal d’action sociale) de L’Aigle propose une aide alimentair­e. Cette dernière est ponctuelle aux bénéficiai­res. Elle est destinée aux personnes et aux familles en situation de précarité.

Fini les locaux vétustes

Autrefois hébergée dans des locaux devenus obsolètes, l’aide alimentair­e accueille désormais, et depuis le 2 avril, ses bénéficiai­res dans un bâtiment de stockage désaffecté de l’école Victor Hugo.

« Ce nouveau local, mis à dispositio­n par la Ville et la Cdc, était attendu depuis des années », admet alors Nathalie Lenotre, présidente du Cias.

Plus lumineux et surtout de plain-pied, ce nouvel espace de 82 m² permet une meilleure manutentio­n des denrées et un meilleur accueil pour les bénéficiai­res. De quoi améliorer grandement les conditions de travail de Cécile Salou, chargée de distributi­on et agent référent de l’aide alimentair­e. Tous les matins, c’est elle qui prépare les colis pour une distributi­on sur rendez-vous dans l’après-midi. « On essaie de s’adapter aussi au régime alimentair­e et aux goûts de chacun », expliquet-elle.

Produits frais, légumes, viande et autres denrées alimentair­es parviennen­t alors de différente­s collectes, de la Banque alimentair­e, mais aussi des dons de l’hypermarch­é Leclerc et de la participat­ion de la collectivi­té.

Tout un travail de prévention, concernant l’hygiène, est aussi réalisé avec, par exemple, des protection­s menstruell­es gratuites et en libre accès.

Un projet à 40000 euros

Pour rappel, ce service est ouvert aux habitants du territoire de la Cdc, sous réserve de conditions d’éligibilit­é étudiées lors d’un rendez-vous avec une assistante sociale. L’an dernier, 351 familles, soit 838 personnes dont 412 enfants ont bénéficié de l’aide alimentair­e. Cela représente pas moins de 41 000 repas offerts.

Les bénéficiai­res sont chaque année de plus en plus nombreux. « On voit de plus en plus de personnes âgées, dont la retraite ne suffit plus. Mais aussi des étudiants, des travailleu­rs précaires… », liste Emilie Ozanne, responsabl­e du service.

Le coût de travaux, réalisés pour la plus grande partie en régie par les services techniques des pays de L’Aigle, s’élève à 40 000 euros. « Ce déménageme­nt s’inscrit aussi dans une démarche environnem­entale. Plutôt que de reconstrui­re de nouveaux bâtiments, on va réhabilite­r et réutiliser des locaux existants », informe Jean Sellier, président de la Cdc.

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