Face à l’afflux de colis pour Noël, les commerces sont-ils gagnants?
Plus que quelques jours avant qu’un amas de cadeaux ne vienne se loger sous votre sapin.
Comme les trois quarts des Français, les Aiglons ont été nombreux à faire leurs achats en ligne pour Noël. Alors, chez les commerçants point relais, on fait face à un important afflux de colis.
Jusqu’à cinquante paquets par jour
La période des fêtes est évidemment la plus chargée en ce qui concerne la gestion des colis.
« Tout s’accélère lors des trois semaines qui précèdent Noël », confie Frédéric Merlet, du magasin Animaux Services Aliments. A L’Aigle, le commerçant est le seul à s’être associé avec la société de livraison Relais Colis. « J’ai commencé durant la pandémie. A ce momentlà, c’était de la folie. Je pouvais distribuer jusqu’à 1000 colis par mois», chiffre-t-il de mémoire. Depuis, les livraisons se sont nettement calmées mais constituent encore au moins la moitié.
En ce mois de décembre, les cartons s’empilent et jonchent tout de même le sol de la petite boutique de Frédéric Merlet. En vingt minutes, notre discussion avec le commerçant sera interrompue à quatre reprises par des clients venus récupérer ou déposer un colis.
Quelques centimes gagnés par colis
«J’ai toute une pièce de stockage, et, comme vous pouvez le voir, une étagère bien remplie de colis», fait remarquer de son côté MarieJosée Martin, du magasin d’électroménager Pro&Cie à L’Aigle. La commerçante, qui collabore avec la plateforme Mondial Relay depuis sept ans, a un quota journalier de cinquante colis. Pour un colis distribué, quinze centimes lui sont reversés.
De son côté, le magasin Animaux Services Aliments empoche une moyenne de 200 euros par mois avec le service rendu à Relais Colis. Un petit plus bienvenu aux yeux du responsable du commerce.
Pour faire connaître leur commerce
Même s’il n’est pas un gagnepain, le point relais permet aux commerces qui le veulent de s’offrir une belle vitrine. « De plus en plus de personnes rentrent, cela permet de faire découvrir le magasin aux gens qui ne connaissent pas encore. Un jeune est devenu client, alors qu’il récupérait simplement ses colis au départ », développe Marie-Josée Martin de Pro&Cie.