Après le recrutement, réouverture imminente pour la boulangerie
La boulangerie de Francheville va rouvrir le matin sous forme de dépôt, annonce la mairie vernolienne, propriétaire des murs. Pour cela, elle a recruté deux vendeuses.
L’exposition les Abbayes en Playmobil®, présentée en 2022 à l’abbaye Saint-Nicolas, avait attiré plus de 1 700 visiteurs. Devant ce succès, l’Interco Normandie Sud Eure renouvelle l’expérience avec le créateur et la cheville ouvrière d’expositions originales, consacrées aux petites figurines nées en Allemagne en 1970.
Philippe Broussin, passionné par les Playmobil® depuis sa plus tendre enfance, s’empare avec talent de ces jouets qui conjuguent plusieurs de ses passions : l’art, l’histoire et la mise en scène.
Jeux de rôles
Son choix scénographique s’est cette fois-ci porté sur l’univers des sorciers et le monde fantastique qui les entoure.
Pendant trois semaines, l’abbaye Saint-Nicolas se prêtera donc au jeu de l’enfance et de la sorcellerie avec une multitude de Playmobil® et de maquettes de châteaux féeriques, d’animaux fantastiques et de jeux de rôles ensorcelés !
Expo L’abbaye des sorciers, c’est du 16 décembre au 7 janvier 2024 à l’abbaye Saint-Nicolas, du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h. Entrée libre.
C’est imminent. La boulangerie de Francheville, commune déléguée, doit rouvrir ces jours-ci, annonce Yves-Marie Rivemale, maire de la commune nouvelle de Verneuil-d’Avre-et-d’Iton.
Désormais appelée Le Relais de Francheville, la boutique sera en fait un dépôt puisqu’elle vendra du pain, de la viennoiserie, des gâteaux et un peu de salé, fabriqués et livrés tous les matins par un des boulangers de Breteuil. «Si c’est nécessaire, la boulangerie sera réapprovisionnée dans la matinée », promet le premier magistrat qui ajoute qu’à part celui de Breteuil, aucun professionnel de Verneuil n’a accepté de le faire.
Au niveau des horaires, pour le moment, la boutique ne sera ouverte que le matin, de 7 h à 13 h, mais six jours sur sept, du mardi au dimanche inclus.
Les tarifs…
Question tarifs, ce sont ceux de la boulangerie bretolienne, pas plus, à savoir 1 € la baguette, 1, 25 € le pain, 1 € le croissant et 1, 05 € le pain au chocolat. On pourra évidemment commander par téléphone au 09 79 41 48 21.
Aucun repreneur ne se manifestant et tenant absolument à ce que ce commerce rouvre, la municipalité vernolienne, propriétaire des murs, met la main au porte-monnaie puisqu’elle va rémunérer deux vendeuses à mitemps, dont une de Francheville, qui vont, à tour de rôle, assurer le service aux clients.
Test de trois mois
Mais attention, prévient YvesMarie Rivemale, «la clé de la pérennité du projet dépend des clients. S’il n’y en a que deux ou trois par jour en semaine, on ne pourra pas continuer à faire l’effort de payer ces deux dames et on arrêtera ce nouveau test au bout de trois mois ».
D’autres services en vue
En revanche, si ça marche bien, « dans un deuxième temps, la boulangerie, en plus de continuer à vendre pain, viennoiseries et gâteaux, deviendra un relais animé par une association proposant des services autres qu’alimentaires et ne concurrençant pas la supérette», explique le maire. D’autant que le réaménagement possible de l’arrière-boutique permettrait ces nouveaux services, que ce soit du repassage, de la vente de journaux de presse…, voire un salon de thé.
Mais en attendant, le maire le répète, « il faut que les clients soient assez nombreux au quotidien pour que cet ultime essai de trois mois pérennise la boulangerie franchevillaise ».
Lien social
Et si la Ville tient autant à sa réouverture, c’est aussi parce que ce commerce crée du lien social : « on n’y vient pas seulement pour acheter son pain, mais aussi pour discuter avec les autres», assure le premier magistrat. Et les autres services, comme un petit salon de thé, ne feraient que renforcer ce vivre ensemble à Francheville.