«L’année 2024 ne sera pas une année de forts investissements»
La cérémonie des voeux se déroulait jeudi soir à la salle des fêtes de Sap-en-Auge, Gérard Rosé, premier magistrat de la commune a résumé 2023 et projeté 2024.
En présence d’Agnès Laigre et Jean-Pierre Féret, conseillers départementaux, de Sébastien Gourdel, président de la Communauté de communes, entouré de son conseil municipal, Gérard Rosé, accueillait les forces vives de la petite cité de caractère, il s’est dit «ravi de ce moment de partage et d’échanges informels, même si on y ajoutera quelques informations utiles à votre quotidien ».
Continuité de travaux
« 2024 verra les travaux tant espérés de réduction de la montée des eaux en cas de fortes pluies se terminer, ce qui permettra à tous les riverains de la place centrale de vivre plus sereinement dans la crainte de nouvelles dégradations », débute le maire. « Par touches successives, le curage du ruisseau, les aménagements de retenue d’eau en amont, le captage des eaux de ruissellement à l’entrée du bourg, le redimensionnement des buses, l’agrandissement d’un avaloir et la séparation des réseaux des eaux pluviales et des eaux usées, ont fait que pour le moment, même de fortes pluies s’écoulent librement sans impact pour notre centre bourg. »
Cependant, « si un phénomène climatique exceptionnel se reproduit comme en 2021, on ne peut pas garantir que de nouvelles inondations ne se reproduiront pas, mais on aura tout fait pour minimiser leur ampleur ».
D’autres travaux
«2024 sera aussi l’année de la réfection du pont de la rue Homo qui avait subi, non seulement les outrages du temps, mais aussi la furie des flots lors de nos inondations. Il y aura forcément des gênes pour les riverains pour faire de cet ouvrage un élément de voirie qui résistera dans le temps. Le financement de ces travaux sera assuré en partie par les aides consécutives à l’état de catastrophe naturelle, la CDC qui en est le gestionnaire, et la commune ».
Toujours sur le plan communal, le maire annonce « l’année 2024 ne sera pas une année de forts investissements, d’abord pour des raisons financières, mais aussi parce qu’il nous faut terminer ce qui a été engagé en début de mandat et que nous devons finaliser. Il faut également que nous ayons une vision claire de ce que nous réserverons aux projets en cours et notamment notre projet immobilier sur lequel nous n’avons encore pas de totale visibilité, malgré notre volonté de le voir aboutir en 2024».
Se tourner vers l’avenir
Et au milieu de tout cela, les élus ont décidé de se tourner résolument vers l’avenir en s’inscrivant dans deux appels à projets Village d’avenir, suivi par la préfecture avec le soutien de la Cdc, et l’autre du conseil départemental avec l’établissement public foncier de Normandie (EPFN). « Deux projets qui se veulent ambitieux et qui vont décider de ce que sera Sapen-Auge dans 10 ou 15 ans».
Recensement
« 2024 sera aussi l’année du recensement de la population, alors je vous demande de réserver le meilleur accueil aux trois agents recenseurs, Corinne, Marie-Christine et
Mario. Le recensement est essentiel pour notre collectivité, ses résultats conditionnent un certain nombre d’aides, notamment financières qui nous permettent ensuite d’exercer nos compétences ».
Le maire a aussi fait part de sa satisfaction de voir le bon fonctionnement de la maison France services, dans les locaux de l’agence postale. Une nouvelle opération programmée d’amélioration de l’habitat est en cours pour la rénovation des logements anciens. Gérard Rosé a terminé ses propos en adressant son soutien aux associations locales et en remerciant les équipes administrative et technique qui oeuvrent chaque jour à ses côtés.
Sébastien Gourdel, président de la Cdc, a insisté sur le fait de mieux trier les déchets afin de réduire l’augmentation des coûts. Des travaux sont prévus pour la performance énergétique des écoles. Selon les projections et en raison de la démographie, les projections annoncent 900 élèves dans les années à venir, sur 1100 actuellement, sur les huit sites scolaires actuels, « il y aura certainement des fermetures de classes, mais nous préserverons les sites des 8 communes existants. »