Des jeunes doctorantes parlent biologie, chimie et droit au collège Molière
Où aller. Pour les communes concernées (hors L’Aigle), les calendriers 2024 de collecte des sacs translucides blancs et jaunes peuvent être récupérés à votre mairie (aux heures habituelles d’ouverture) ou aux bureaux du Smirtom (du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h). Pour tout renseignement, appelez le 02 33 34 17 75.
Distribution. Prochaine distribution à L’Aigle des sacs translucides blancs et jaunes samedi 13, lundi 15 et mercredi 17 avril, de 10 à 18h, place de l’Europe (parking de la Poste). Vous munir d’un justificatif de domicile.
Vendredi 16 février, un trio de chercheures, venu de Caen, est intervenu au collège Molière.
Organisé par le Dôme de Caen, l’atelier des chercheurs permet des rencontres entre les collégiens, les lycéens et de jeunes doctorants de toutes disciplines.
Alors, devant les élèves de Troisième, Sterenn, en deuxième année de biologie, Laurie, en troisième année de droit privé et Marie, spécialisée en chimie médicinale, ont présenté leur parcours.
« S’ouvrir à différents parcours »
Au total, les collégiens de Molière ont eu près d’une heure et demie d’échange, par petits groupes de quinze élèves, avec les jeunes femmes.
« L’idée est d’ouvrir les élèves à différents parcours, qu’ils puissent comprendre comment ça s’articule au quotidien », témoigne JeanBaptiste Lecellier, principal adjoint de l’établissement.
Pour Marie Cornu, étudiante au Centre d’Études et de Recherche sur le Médicament de Normandie, c’est alors l’occasion de montrer quelques images du laboratoire dans lequel elle travaille, mais aussi de parler de ses missions au quotidien.
Les adolescents sont, pour la plupart, curieux. Ils posent des questions sur son rôle dans le processus de fabrication des médicaments. Il s’agit aussi de montrer que la science peut être accessible aux femmes, alors que le milieu est essentiellement représenté par des hommes.
« Surtout, donnez-vous les moyens »
« Dans mon laboratoire, nous ne sommes que trois femmes, alors que l’on compte une quinzaine d’hommes », explique celle qui établit ses recherches sur le cancer ovarien.
Mais au-delà de tout ça, la jeune femme tient à faire passer un message pour déculpabiliser les collégiens. « Ce n’est pas grave si vous ne savez pas ce que vous voulez faire comme métier. Ça viendra au fil des expériences. Faites ce qui vous plaît, et surtout donnez-vous les moyens», conclut-elle.