Les jeunes créent une vidéo sur l’évolution du métier d’agriculteur
Ils doivent envoyer leur vidéo pour le 28 février s’ils veulent espérer gagner un point bonus. Dans le cadre de leur participation au concours national, Je filme le métier qui me plaît, les jeunes de la Mission locale de L’Aigle travaillent donc d’arrache-pied sur leur projet.
Au concours, ils visent un nouveau prix
Pour rappel, le concours, orchestré par le ministère de l’Education nationale et du travail, permet de faire découvrir des métiers aux jeunes, par le biais de réalisations de vidéos.
Localement, la Mission locale a déjà remporté plusieurs prix, lors des précédentes éditions du concours. Cette année, la structure espère en faire tout autant.
Les jeunes, volontaires, ont d’abord participé à plusieurs ateliers pour écrire leur scénario et apprivoiser le matériel mis à leur disposition.
Après le métier d’éleveur et producteur de fromage de chèvre l’an dernier, il s’agit cette fois-ci de mettre en avant les ouvriers agricoles. Un petit clin d’oeil à l’actualité, alors que la colère des agriculteurs semble persister. « Les jeunes ont décidé, à travers leur vidéo, de montrer l’évolution du métier depuis les dernières décennies. La vidéo traitera donc des nouvelles techniques, de l’écologie, du changement des normes… », liste Julien Bouallag, animateur qui encadre le projet.
Pour parler de l’agriculture d’hier et celle d’aujourd’hui, les jeunes de la Mission locale ont pu visiter le GAEC Le Jeanne, situé à Moussonvilliers. Pour confronter les générations d’agriculteurs, ils y ont fait la rencontre d’un ouvrier en exercice depuis les années 80, et d’un autre, depuis une petite dizaine d’années.
Le tournage de la vidéo s’est déroulé en une seule après-midi. Un petit groupe s’est occupé de récolter les témoignages, alors qu’un autre filmait la ferme.
Pour la phase finale de leur création de vidéo, les jeunes ont participé à quatre sessions de montage. Ils ont d’abord regardé chacune des captations, qu’ils ont ensuite triées et sélectionnées. Sur différents écrans, ils construisent petit à petit le documentaire qu’ils avaient alors imaginé, il y a maintenant plusieurs semaines.
« Il y a beaucoup d’entraide »
« Ils s’en sortent très bien. On voit bien que c’est un projet de groupe, ils s’écoutent et il y a beaucoup d’entraide », note positivement Julien Bouallag.
Pour les vidéastes amateurs, ce projet leur permet, à terme, de monter en compétences. Des compétences qu’ils sauront mettre en avant face à leurs futurs employeurs.
La vidéo devrait être diffusée sur les réseaux sociaux d’ici le début du mois d’avril. Tout ceci avant de connaître le verdict du jury, au Grand Rex à Paris le 29 mai prochain.
À suivre…