Les déchets de construction du bâtiments désormais admis gratuitement

Le Smirtom propose depuis le 1er mars, une nouvelle filière pour les entreprises et artisans qui pourront désormais accéder gratuitement à la déchèterie.

Le stress commence à monter pour les comédiens de la troupe de théâtre de Gauville qui vous donnent rendez-vous dès samedi pour la première des quatre représentations données à Gauville.

Trois pièces au programme

- « Les fleurs fanées » de Kylian Touzot. Suite à des réformes gouvernementales inattendues, les scores du baccalauréat ont été revus à la hausse. Décision sans précédent, les dépositaires du diplôme sont obligés, quel que soit l’âge, de le repasser afin d’avoir un score à la hauteur des nouvelles exigences. Seriez-vous capables de repasser le bac dès maintenant ? Que cela pourrait-il donner si les personnes âgées devaient repasser de telles épreuves ? Pour tenter de répondre à cette dernière question, le gouvernement vous offre cette reproduction ludique sous forme théâtralisée.

Avec Julia, Jade, Mayliss et Lyssandre. - « Y a quelqu’un au bout du fil ? » de Kylian Touzot. Des réformes du gouvernement ont drastiquement changé la vie de milliers de Françaises et Français, que l’on pourrait qualifier de « chères têtes grises » . Après le recalcule des points du baccalauréat, c’est au tour des cotisations retraite. En effet, fini le repos pourtant tant mérité ! Nos aînés sont de retour au travail. Pour mieux comprendre ce phénomène, voici une nouvelle reproduction ludique sous forme théâtralisée. Celle-ci met en scène un jeune standardiste prometteur qui va, malgré tout, subir quelques déboires.

Avec Jean-Jacques, Jean et Joël. - « Nuit citrouille et cheveux blancs » de Wilfried Renaud. Dans la nuit du 31 octobre, trois résidents de la maison de retraite « Les cheveux blancs » sont bien décidés à fêter ce qu’ils ont nommé la « Nuit citrouille » en opposition à la fête d’Halloween. Ils vont donner du fil à retordre aux deux aides-soignantes de l’équipe de nuit. Mais des visiteurs inattendus vont aussi débarquer et compliquer un tout petit peu ce tour de garde.

Avec Sylvie L, Sylvie V, Kylian, Patrick, Stéphanie, Marc, Martine et Lucie.

Bonne humeur et fous rires garantis !

Pratique Représentations à la salle des fêtes de Gauville, samedis 16 et 23 mars à 20 h et dimanches 17 et 24 mars à 14 h. Tarifs : 8 € / adulte et gratuit pour les moins de 12 ans. Pas de réservation. Intermèdes et tombola à chaque représentation.

Le comité syndical du Smirtom s’est réuni mercredi soir à Glos-la-Ferrière autour de son président Dominique Netzer et du directeur du site, Clément Cousserand.

La réunion a débuté par l’élection au bureau d’un membre représentant la Communauté de communes du Pays de Mortagne-au-Perche « pour remplacer Jean-Claude Gandais, décédé en août dernier ». Patrick Poisson de la commune de Saint-Aquilin-de-Corbion a été élu.

Il a ensuite été question d’approuver la contractualisation avec les éco-organismes agréés pour la responsabilité élargie du producteur des produits et matériaux de construction du bâtiment (REP PMCB) et prendre connaissance du débat d’orientation budgétaire.

Contractualisation avec quatre Eco-organismes

Ayant pour objectif d’améliorer la collecte des déchets de construction par les fabricants et les distributeurs, de promouvoir leur recyclage et d’éviter le gaspillage, le Smirtom de L’Aigle a contractualisé avec les 4 Eco-organismes agréés PMCB, Ecomaison, Ecominéro, Valdelia et Valobat. Suite aux différents rendez-vous pour la mise en place de la REP PMCB, il s’avère que la déchèterie de Saint-Ouen-sur-Iton sera point de maillage et les déchèteries de Moulins-la-Marche et La Ferté-Fresnel seront points de reprise, « ces deux dernières n’étant toujours pas accessibles aux professionnels » confie Dominique Netzer.

Un contrat type unique

Le contrat commun à tous les organismes est issu de la concertation menée depuis janvier avec les représentants des collectivités et l’OCAB (Organisme Coordonnateur Agréé pour la filière Bâtiment). Il concerne les PMCB de la catégorie 1 (inertes) et de la catégorie 2 (non inertes), les déchets pris en charge par les déchèteries, y compris les déchets dangereux du bâtiment et l’amiante liée des collectes organisées par les collectivités, les zones réemploi pour le PMCB mais ne couvre pas les dépôts sauvages qui seront gérés séparément.

Ce contrat unique est conclu entre la collectivité et les quatre éco-organismes. « C’était la nouvelle filière en discussion depuis deux ans mais finalement mise en place rapidement puisqu’elle a pris effet au 1er mars » souligne le président.

Des consignes strictes à respectées

Cette nouvelle filière concerne donc tous les produits et matériaux de construction du bâtiment correspondant aux flux inerte, métaux, plâtre, menuiseries vitrées, bois, DDS (Déchets Diffus Spécifiques) de PMCB, plastiques, laine de verre, laine de roche. L’apport de ces flux en déchèterie de Saint-Ouen-sur-Iton sera gratuit dès lors que les consignes de tri seront respectés.

Le non-respect des consignes de tri entraînera la facturation des apports. « Par exemple, si le placo et le polystyrène sont collés, ça partira direct à l’incinération et ce sera de ce fait facturé. Il faudra que ce soit dissocié ».

Outre l’intérêt environnemental, cette nouvelle filière présente un intérêt financier, entre les coûts évités (ce qui ne sera plus à payer comme par l’exemple l’incinération) et le soutien, puisque « nous devrions avoir, à l’échelle du territoire, 201 667 € de soutiens supplémentaires par rapport à la situation actuelle mais bien entendu, ce ne sont que des projections » conclut le président.

93 euros par habitants

En 2023, le budget général dégage un résultat excédentaire de 238 340,50 € et un résultat de clôture excédentaire de 2 499 047,04 €.

Quant au budget tri, il dégage un résultat déficitaire de 275 660,03 € et un résultat de clôture déficitaire de 1 091 846,41 €.

Les deux budgets cumulés dégagent un excédent de fin d’exercice de 1 407 200,63 €.

Le coût s’élève à 93 € / habitant en 2023, 69 % des recettes (2 559 302 €) proviennent de la TEOM et 31 % (1 183 403 €) proviennent d’autres recettes (accès déchèteries, les éco-organismes, la vente des matières...).

Enfin, les axes de travail 2024 concernent la mise en place de la REP PMCB, l’étude et la mise en place du tri à la source des Bio-déchets et le développement de la communication.