Le Réveil Normand (Orne)

Marc Joly accueiller­a le public dans son lieu de création

Ses différente­s vies profession­nelles derrière lui, Marc Joly a décidé de se consacrer à la peinture, mais pas question pour lui de parler de reconversi­on.

- Marantine MAUGUIN

Installé depuis deux ans de façon permanente à la Ferrièrela-Verrerie, Marc Joly est un artiste qui s’investit au niveau associatif, notamment avec les Couleurs culturelle­s du Perche.

Parisien d’origine, il a installé son atelier dans une ancienne grange afin de se lancer « de façon sérieuse », explique-t-il.

Car même s’il baigne dans le milieu artistique depuis sa plus tendre enfance, avec un grand-père et un père peintre, il ne s’est jamais vraiment lancé. «J’ai longtemps fréquenté des ateliers d’art à Paris » dans des endroits où l’on travaille beaucoup à partir de modèle vivant ce qui se trouve être « un excellent exercice de base à tout point de vue ».

Enfant, « mon oeil a été éduqué. Je ne peux pas dire que j’ai appris, mais ça reste un art visuel ».

Ses premiers tableaux il y a deux ans

Il y a trois ans et après une carrière en tant que conseil en transition écologique, « j’ai pris la décision de me lancer vraiment en tant qu’artiste, je me suis appliqué à moi-même ce que je disais à mes clients », plaisante-t-il.

Fort de ses premières expérience­s dans les ateliers parisiens et grâce aux nus qui ont été ses gammes, Marc Joly décide de se diriger vers la peinture de façon spontanée que ce soit «sur le choix des couleurs, le choix des motifs ou encore la façon de procéder». La couleur et la variété des techniques sont d’ailleurs ce qui l’a attiré, « la peinture, c’est infiniment plus riche ». C’est ainsi que ses premiers tableaux naissent il y a deux ans.

Puis, au fil du temps, le peintre a ressenti le besoin d’avoir un oeil extérieur sur ses oeuvres. Il rejoint alors un atelier à Bellême dans le cadre de l’associatio­n Art en liberté. « Ça m’a aidé à progresser, à me poser davantage de questions ». C’est d’ailleurs ce besoin de rencontrer d’autres artistes qui l’a poussé à rejoindre les Couleurs culturelle­s du Perche.

Présent lors de manifestat­ions

Depuis, il participe à différente­s exposition­s locales et son atelier sera d’ailleurs ouvert le 26, 27 et 28 avril dans le cadre du Chemin des ateliers du Perche. L’année dernière, Marc Joly était présent à l’Art à la Perrière. « Pour moi, c’est très important d’y être, car ça attire beaucoup de personnes, mais il y a aussi beaucoup d’exposants. On voit la communauté d’artistes de la région ». Des rencontres très importante­s pour le peintre de 64 ans qui a aussi travaillé 20 ans dans la presse.

Pour ses peintures, Marc Joly a une approche «intuitive et très expériment­ale». C’est le processus qui le guide et il ne commence jamais une toile avec une idée du rendu déjà en tête. « Quand j’arrive à un résultat, il traduit une atmosphère. Je ne sais jamais ce que je vais faire à l’avance ». C’est ce qui l’intéresse le plus, le lâcherpris­e. Dans toutes ses oeuvres, on retrouve une impression de mouvement grâce aux jeux des couleurs.

L’artiste utilise surtout sa page Instagram, Marquejoly, pour exposer ses nouveautés et il continue d’exposer à Paris.

Pratique Pour visiter l’atelier de Marc Joly, rendez-vous le 26 avril de 14 à 19 h, le 27 et 28 avril de 11 à 19 h à l’adresse Lieu-dit Le Grand Frêne à Ferrières-la-Verrerie.

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Marc Joly ouvrira son atelier dans le cadre du Chemin des ateliers du Perche
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Au mur, les premiers tableaux réalisés par Marc Joly

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