Alis s’engage à réaliser différentes études
Une réunion était organisée jeudi dernier à la mairie de Gacé, à l’initiative de Jean Grimbert, premier magistrat de la ville, assisté de son adjoint, Michel Stimac, pour tenter de trouver des solutions à l’interdiction de la traversée de Gacé aux poidslo
Participaient à cette réunion de travail, Sandy Lecoq-Espallargas, sous-préfète de Mortagne, Olivier Bitz, sénateur de l’Orne, Jean-Pierre Féret, conseiller départemental du secteur, le commandant Ismaël Baa, chef d’escadron de la gendarmerie en charge du groupement Alençon-Argentan, Antoine Treboz, directeur général d’Alis (autoroute), le capitaine de gendarmerie Stéphane Fournier, commandant de l’escadron départemental de la sécurité routière de l’Orne, Nadège Boucher, chef de l’agence du Pays d’auge et d’Ouche du département.
Le point sur la traversée de Gacé
L’objet de cette réunion était de faire le point sur la traversée de Gacé par les poids lourds en transit de plus de 7 tonnes, interdite par un arrêté (pas suffisamment précis) pris en ce sens en 2006.
Entre 400 et 500 poids lourds traversent la ville de Gacé chaque jour (1800 sur l’autoroute). « Suite à une première réunion organisée il y a deux ans, nous étions intervenus auprès du ministre des transports de l’époque, pour étudier la mise en place d’un diffuseur au niveau de l’aire des haras, mais nous n’avions pas eu de réponse », rappelle Jean Grimbert.
« Quant au conseil départemental, il ne consacrera pas de budget pour la réalisation d’une déviation de Gacé. Des poids-lourds de la région qui vont au Havre deux fois par jour n’ont rien à faire à Gacé et prendre l’autoroute. Ce que nous souhaitons, c’est éviter la traversée des camions en transit, entre Gacé et Broglie. Ceci pour la sécurité des Gacéens ».
Engagement de la société Alis
La société Alis, concessionnaire pour le compte de l’État de la section de l’A28 allant de Rouen à Alençon participe elle aussi à la réflexion. « La construction d’un diffuseur pour relier Gacé à l’aire des haras aurait un coût de 10 millions d’euros, ce n’est pas possible. Nous sommes prêts à financer une étude de renforcement de la signalisation, une étude exacte du trafic et une partie automatisée pour le recensement des véhicules autorisés », confie Antoine Treboz.
«Il faut trouver une solution satisfaisante pour la sécurité de tous », abonde le Commandant Baa. Le capitaine Fournier précisant toutefois «qu’en 10 ans, il n’y a pas eu d’accident corporel sur le parcours de la traversée de Gacé ».
La proposition semble convenir à tous les participants. La société Alis s’engageant à présenter les résultats des études, début juin.