Tété au Printemps de la Chanson, «mes premiers concerts mémorables se sont tenus en Normandie»

Le chanteur du tube À la faveur de l’automne sera sur la scène de la salle Zunino à Tourouvre-au-Perche le 23 mars, dans le cadre du festival Printemps de la Chanson. Interview.

l y a peu de chance que vous soyez passé à côté de son hit À la faveur de l’automne, ces vingt dernières années. Le titre a été écouté 21 millions de fois sur Spotify. Et sur YouTube, le clip compte 18 millions de visionnages. Son auteur, Tété, sera en concert à la salle Zunino de Tourouvre-au-Perche, samedi 23 mars, à l’occasion du Printemps de la Chanson. Né à Dakar en 1975, aujourd’hui installé à Paris, le chanteur et guitariste fait partie des têtes d’affiche de ce festival itinérant. Qui verra aussi se produire Thomas Fersen, IAM ou encore LEJ. Pour Tété, actuellement en tournée, ce ne sera pas une découverte du Perche. Il aime s’y rendre en famille le week-end.

IComment définissezvous votre musique ?

Ma musique, c’est de la chanson, souvent acoustique, avec des accents de blues, de folk, et une prédominance d’histoires et d’émotions.

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Connaissez-vous la Normandie et le Perche en particulier ?

Mes premiers concerts mémorables se sont tenus en Normandie. J’ai encore des souvenirs

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émus de mes passages à Vire (Calvados) et au Rideau Cramoisi, un lieu incroyable (situé à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans la Manche). Et la région du Perche, j’y ai passé des week-ends en famille. C’est une région authentique, très belle. On y sent une écoute particulière. J’ai autant de plaisir à y jouer qu’à m’y balader.

Le Printemps de la Chanson est un festival itinérant. Vous aussi, vous avez beaucoup bougé depuis votre naissance à Dakar. Quelle est votre région de coeur ?

J’en ai plusieurs. Le bordelais d’abord, c’est là que ma mère est née et j’y ai passé de nombreuses vacances. Ensuite, il y a Saint-Dizier, en Haute-Marne, où j’ai vécu entre 5 et 19 ans. Toutes mes premières fois ont eu lieu là-bas : première guitare, premier groupe, premier concert. Enfin, il y a Paris, j’y suis attaché en tant que papa, car mes enfants y vivent. Mais j’adore aussi l’Auvergne, la Normandie, le Morvan…

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Sur les réseaux sociaux, vous lancez des défis à votre public. Sur scène, quelle ambiance aimezvous installer ?

Cette tournée, « L’Antichambre tour », est très particulière pour moi. C’est la première depuis quatre ans. Je ne peux

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pas tout dévoiler, mais je peux vous dire que c’est littéralement le public qui choisit les chansons. Sur le même principe que l’interactivité des réseaux sociaux, une chanson n’est jamais aussi jolie que quand elle est reprise dans la bouche de quelqu’un d’autre.

À Tourouvre, serez-vous seul sur scène ?

C’est un concert acoustique, guitare et voix. Mais je serai accompagné du public. L’idée c’est d’être comme à la maison et d’inviter les gens dans mon salon. À chaque concert, je demande aux gens de reconstituer un salon, un bon prétexte pour ne pas être seul sur scène.

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Après plus de 20 ans de carrière, les concerts vous procurent-ils toujours le même plaisir ?

Aujourd’hui, le plaisir est décuplé. Je considère comme un luxe de pouvoir continuer à faire ce métier. Vingt-cinq dates sont prévues pour cette tournée, tout est complet, on va même à Montréal. Le tout sans vraiment faire de promotion. Vingt ans après mes débuts, sentir cette assiduité du public, ça me touche, ça me fait entrer sur scène le coeur

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léger. Je profite, je m’amuse. Ces moments de communion qui nous font rire, pleurer, penser, danser ensemble, c’est magique.

Vous avez fait de nombreux duos, notamment sur votre dernier album, À la faveur des rencontres. Y a-t-il un artiste avec qui vous rêveriez de collaborer ?

Le premier qui me vient à l’esprit, c’est Lenny Kravitz.

➜ Une tournée probablement prolongée

Avez-vous des projets en préparation ?

Fin mai, on va sortir un album live à partir de la tournée actuelle. Mon dernier album live remonte à 2003. Il se murmure aussi que l’on pourrait prolonger la tournée cet automne.

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Quel morceau du moment nous recommandez-vous ?

Une chanson qui s’appelle Lose control, d’un artiste que je trouve incroyable, Teddy Swims. Elle vaut le détour.

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