Au Pôle Sportif Intercommunal de L’Aigle, l’escalade poursuit son ascension dans le coeur des jeunes
Le club d’escalade de L’Aigle, Risl’adventure fait un carton plein notamment auprès du public jeune. Souplesse, coordination, synchronisation, appréhension de la peur… Pour eux, les bienfaits sont multiples.
a pratique est en plein essor en France avec pas moins de 100 000 licenciés, et pas que dans les grandes villes. À L’Aigle, l’escalade plaît aussi bien aux petits qu’aux grands.
C’est au sein du Pôle Sportif Intercommunal qu’un mur d’escalade, haut de dix mètres, s’est érigé il y a maintenant plusieurs années de cela. Une aubaine et un équipement de qualité pour les professeurs d’éducation physique et sportive, nombreux à l’utiliser pour les cours au collège comme au lycée.
« Beaucoup de jeunes sont venus prendre leur licence après avoir essayé l’escalade en cours», révèle Guillaume Gautier, éducateur sportif pour le club d’escalade CAF Risl’Adventure.
LTrès apprécié chez les plus jeunes
Tout au long de l’année, de nouveaux grimpeurs peuvent être accueillis, notamment sur les créneaux de pratique libre.
Le reste du temps, l’effectif maximum de 40 grimpeurs par séance est quasiment atteint. « J’ai découvert l’escalade lors d’un anniversaire et j’ai beaucoup aimé. J’ai emménagé dans le coin en septembre, alors, je voulais m’inscrire », dévoile Théophyl.
Le jeune garçon de 11 ans partage, deux fois par semaine, des séances d’escalade avec son copain Thomas pour « essayer de battre nos propres records à chaque montée ».
Si la discipline est prisée des enfants, elle l’est plus particulièrement des jeunes adolescentes, en nombre à suivre les cours.
C’est aussi pour elle une bonne occasion de retrouver son amie, Éloïse, qui s’adonne à la grimpe depuis déjà sept ans. Ce qu’aiment les deux amies, c’est le côté ludique de l’activité, avec les voies, de différentes couleurs et de différents niveaux de difficulté. En grimpant, elles jouent, le temps d’un instant, les aventurières.
Tout le corps est en action
Si l’escalade est un sport solitaire, on apprend ici la solidarité. « On fonctionne en binôme. Il y a évidemment le grimpeur. Mais aussi un assureur, qui vient assister la personne qui grimpe », explique Guillaume Gautier. D’abord encadrant bénévole pendant dix ans dans un autre club, voilà cinq ans que l’homme exerce en tant que professionnel au club de L’Aigle.
❝ Je fais de l’escalade depuis quasiment toujours. C’est un comme un défi, à chaque fois, de réussir les mouvements et les voies. LINA, 14 ANS.