L’expression expliquée… jouer les trouble-fête
L’expression Jouer les trouble-fête est assez simple à décrypter. Un trouble-fête est une personne « qui interrompt, perturbe le cours d’un moment agréable, d’un événement heureux », détaille le Centre national de ressources textuelles et lexicales dans sa définition. Le CNRTL nous apprend que cette expression est ancienne. Par exemple, on en trouve trace dans un ouvrage de 1508 et c’est orthographié trouble-feste, tout comme dans un essai de Montaigne daté de 1588. Alors que le week-end de l’Ascension arrive, espérons que rien ni personne ne vienne jouer les trouble-fête.
Un IME, c’est aussi long à préparer que des JO.
Le Comité international olympique a officiellement attribué à Paris les Jeux de 2024 en 2017. 7 ans plus tard, tout est (quasiment) prêt.
La fondation Normandie
Générations parle de quitter le château des Nouettes à Aube et de construire un nouvel IME depuis 2017 également. Sauf que rien n’est prêt, ou presque. Le terrain a été acheté et les plans semblent être finalisés, mais toujours pas le moindre coup de pelles sur la parcelle de route de Brethel à Aube (lire en pages locales).
Comment est-il possible qu’en 7 ans on soit capable d’organiser des Jeux à 11 milliards d’euros (Ndlr, selon Capital), mais incapable de construire un IME à 8 ou 10 millions d’euros ?
Médaille d’or de la lourdeur administrative, la France sait parfois, et pour des projets à portée internationale, aller vite et bien.
Pas pour l’IME qui ne semble pas bénéficier des mêmes arguments que les Jeux et doit s’inscrire dans une véritable course à handicap.